Étude

Critique du Coran

Une analyse sémantico-historique et historico-critique de la cosmogonie et de la Genèse selon le Coran.

 
 

 

 

Partie géologie

 
SOMMAIRE

 
INTRODUCTION
 

Cette seconde partie considère les versets traitant de domaines concernant la géophysique. La structure géomorphologique de la planète, les propriétés des roches, etc., y sont traités toujours selon le même principe : comparer les affirmations du Coran telles qu'elles devaient être interceptées à l'époque de sa rédaction avec les données modernes acquises par les découvertes scientifiques vérifiables d’une façon expérimentale. Nous ne sommes pas étonnés que le Coran s'émerveille devant l’électricité de l’atmosphère, la tension superficielle séparant d’un équilibre hydrodynamique les eaux en fonction de la salinité, le cycle de la pluie, peut-être même les mouvements géologiques liés à la sismicité du Hijzaz. Même si ces points n’ont été étudiés plusieurs siècles après la composition du Coran. Muslim : 2766, rapporte de Muhammad, que Dieu aurait commandé à deux régions de la Terre de se rapprocher l’une de l’autre et que cela fut le cas, or cela est un phénomène connu désormais comme scientifiquement possible. Peut-être faut-il y voir un genre d'éboulement de terrain ? Nous allons voir, ici encore, l'originalité du style du Coran découlant de sa pure nudité et simplicité à décrire les choses. Nous allons trouver, dans cette seconde partie de notre analyse du Coran, le cycle de l’eau de l’atmosphère aux profondeurs de la Terre (déjà imaginé un siècle plus tôt par saint Augustin), des allusions évoquant le cycle des roches liés à la sédimentation, les changements de reliefs, le fait que l’eau est dite avoir précédé les montagnes actuelles. La formation des montagnes se dressant à la surface de la Terre. Et encore plusieurs autres données.
 

Planète Terre
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(§. Page / verset – Sourate)

B-1. 11/74 II Géomorphologie et l'érosion des pierres :

« Puis, en dépit de tout cela vos cœurs se sont endurcis, et sont devenus comme de la pierre ou même plus dur encore ; car il y a des pierres d’où jaillissent des ruisseaux, d’autres se fendent pour qu’en surgisse l’eau, d’autres s’affaissent par crainte de Dieu. »

 

Nous savons aujourd'hui comment les pierres s'érodent effectivement par les cours d'eau et par le vent. Cela est étudié par une branche des sciences spécifique : la géomorphologie (c.-à-d. l’étude de l’altération et de l’érosion des roches). L’effondrement d’un rocher par crainte de Dieu fait allusion au Miracle de Moïse à son peuple qui demanda de voir son dieu se manifester. Nous ne comptons pas entrer ici dans d’autres explications métaphysiques, soulignions simplement que parfois des rochers s’effondrent de même suite à de longues érosions etc. Soulignons également que le Coran qualifie d’une façon similaire comme une prosternation, la position des arbres dont les racines sont orientées vers le bas, l’extension sur le sol de l’ombre etc.

 

B-2. 25/164 II Nuages enfermées dans un cycle ciel-terre :

« Certes dans la création des cieux et de la Terre, dans l’opposition de la nuit et du jour, (.), dans la variation des vents, et les nuages assujettis entre le ciel et la terre, en tout cela il y a un signe pour un peuple qui raisonne. »

 

Ce verset est l'un des plus éloquents du livre, car il dit que les nuages sont assujettis entre le ciel et la Terre. En effet, ceux-ci montent et descendent sans relâche dans un cycle infatigable, liés par la gravitation terrestre : (Cor. LXXXVI : 11). Les nuages se forment en surface et montent en altitude, s’assemblent et se déplacent pour précipiter ailleurs. Tout cela suivant les variation des courants d’airs. Nous avons déjà cité supra que certains compagnons de Muhammad parlaient de ciel faisant revenir la pluie. Saint Augustin a écrit sur le cycle des eaux un siècle plus tôt, le Coran explore cela encore une fois et cela n'a rien de si miraculeux.

Ce passage évoque également un signe dans la variation des vents. Intéressant car, réellement, les vents déterminent tous les mouvements des nuages. De même, la nuit et le jour jouent bizarrement un rôle important dans le cycle des vents, car le passage continuel de la nuit au jour permet à la planète de maintenir sa température stable. Faute de quoi, l’eau gèlerait sur la moitié de la planète et le climat serait également différent sur l’autre face dans le cas ou la rotation de la Terre durerait trop longtemps ; et si la rotation s’accélérait, la température générale augmenterait et la vie sur Terre serait bouleversée depuis les profondeurs des océans qui jouent un rôle vital dans la photosynthèse. Il est impossible de déterminer jusqu'à quel point tout cela était clair dans l'esprit de Muhammad, mais le sens littéral des versets -nous allons en citer d'autres ailleurs- est, il est vrai, assez précis pour l'époque, du moins pour un lecteur moderne.

 

B-3. 45/266 II Tourbillon contenant un feu : air stable dans l’œil d'un cyclone, ou boules de feu ?

« Et qu’un tourbillon contenant du feu s’abatte sur son jardin et le brûle ? »


 

boule de feu

Photo d’une foudre en boule ; (Cor. p.45/266 II) : « . et qu’un tourbillon contenant du feu s’abatte sur son jardin et le brûle ? »

 

Nous savons désormais que parfois, une boule de feu se forme lors des orages, qui se déplace de façon étrange et peut provoquer un incendie. Ce phénomène soutenu depuis l’Antiquité, mais longtemps nié, a été photographié et pris en vidéo plusieurs fois. Deux physiciens –Eli Jerby et Vladimir Dikhtyar- ont réussi a produire une boule de feu en laboratoire, en concentrant de l’énergie à l’aide de micro-ondes dans un petit espace confiné d’une dizaine de centimètre, le faisceau de micro-ondes étant focalisé précisément sur un point de 3 millimètres. Les scientifiques obtinrent alors une colonne de feu produite par la matière ainsi arrachée du point de contact au sol qui finit par se condenser en une boule de 3 centimètres durant une fraction de secondes. La couleur terne rouge orangée et le mouvement lent, ainsi que l’aspect quasiment liquide de la boule rappellent qu’il s’agit d’un phénomène de combustion. Cela aussi confirme les enseignements de ce verset.

 

B-4. 140/99 VII L'eau viendrait-elle de l'espace ?

« Et C’est Lui qui, du ciel fit descendre l’eau. Puis par elle, Nous fîmes germer toute plante, de quoi Nous fîmes sortir une verdure. »

 

Il est possible que ce passage du Coran évoque simplement les nuages apportant la pluie. Mais un hadith fait dire à Muhammad qu'un météorite devrait tomber dans le futur faisant pleuvoir et fertilisant la planète déshydratée. Ce hadith, authentique ou pas, nous permet de repenser au passage critiqué ici sous cet angle aussi. La découverte d'eau dans des météorites prouve que l'origine de l'eau est spatiale au début. La datation de ceux-ci révèle que l'eau devait exister dans l'espace terrestre alors que la planète n'était pas encore formée. Certains astrophysiciens pensent que c’est la lune qui a apporté l’eau sur Terre en venant la heurter et s’en détacher pour finalement se mettre en orbite autours d’elle. En fait l’eau proviendrait à 10 % de comètes et pour le reste d’astéroïdes comme nous l’avons expliqué ailleurs.

 

B-5. 144/125 VII La pression et l'altitude :

« Et puis, quiconque Dieu veut guider, Il lui ouvre la poitrine à l’Islam. Et quiconque Il veut égarer, Il rend sa poitrine étroite et gênée, comme s’Il s’efforçait de monter au ciel. »

 

La pression baisse en effet avec l'altitude et il devient difficile de respirer quand nous montons fort haut dans le ciel. L’air diminue progressivement à mesure que nous nous élevons en altitude. Ce que toute personne ayant gravi des montagnes sait. Encore un verset que les concordistes utilisent dans leur zèle à voir des miracles partout. Les hadiths rapportent plusieurs fois Muhammad arpentant les monts de la Mecque...

 

B-6. 146/141 VI Variétés végétales :

« C’est Lui Qui a créé les jardins treillagés et non treillagés ; ainsi que les palmiers et la culture aux récoltes diverses ; l’olive et la grenade, d’espèces semblables et différentes. »

 

La variété des végétaux rend les forêts plus stables et résistantes aux changements du climat. Nous reviendrons là-dessus dans l’étude d’autres versets. Les dégâts de la terrible tempête qui a ravagé les boisements en France, fin 1999, auraient été amplifiés selon les spécialistes par le manque de diversité végétal des zones touchées. Voir aussi : (Cor. p.263/19 XV). Ce passage du livre fait l'éloge de Dieu qui crée tant de variétés de végétaux.

 

B-7. 157/57 VII Les vents annoncent et apportent les nuages, revivifient les oasis :

« C’est Lui Qui envoie les vents comme un signe de Sa Miséricorde. Puis, lorsqu’elles transportent une nuée lourde, Nous la dirigeons vers un pays mort -de sécheresse-, puis Nous faisons descendre l’eau, ensuite Nous en faisons sortir toutes sortes d’espèces de fruits. »

 

Il s'agit en fait là des éléments de base de la météorologie moderne. Ceux qui en sont informés savent que les vents amènent également avec eux des graines, et que les éclairs fabriquent de l’ozone et enrichissent la terre en azote. Un oasis devenu désert devient très vite revivifié et est très vite visité d’animaux divers en parfois à peine quelques heures ; vu du ciel, la zone où il a plu verdit à une vitesse étonnante, et se peuple d’animaux divers au point que cela devient presque invraisemblable aux yeux des bédouins.

Une équipe de scientifiques britanniques et costaricains de l’I.I.E.D. (abréviation de Institut Britannique de recherche et de Développement Environnemental) a étudié les environs du Barrage du lac Arenal, durant quatre années pour estimer l’effet de la déforestation sur les précipitations. Conclusion : depuis la déforestation, le débit des eaux de rivières n’avait pas diminué mais avait plutôt bel et bien augmenté considérablement permettant une plus grande production d’énergie électrique. Les pâturages recevaient 25% de plus que les forêts tropicales . Ce qui contredisait donc les présupposés des écologistes. Le rôle des végétaux dans le cycle des pluies consiste en l’évapotranspiration, augmentant le niveau d’hygrométrie de l’atmosphère et donc des chances pour qu’il pleuve. L’autre provenance de l’eau des précipitations est l’évaporation des eaux de surface au niveau des points d’eau comme les lacs, mers ou océans. Des chercheurs de l’Université libre d’Amsterdam et de l’Université de New-castle ont conclu dans leur rapport intitulé « From the mountain to the tap » que les racines des arbres aspirant l’eau souterraine avec leurs racines profondes pourraient aggraver la sécheresse des terres arides. Mieux, une équipe de l’ULB (Belgique), de l’Université Ben Gourion de Beersheba (Israël) et de l’Université de Salamanque (Espagne) ont développé un projet pour augmenter les précipitations dans le désert de Negev. Le projet appelé Geshem –pluie, en hébreux- vise à réaliser une île sombre de 1 km² pour augmenter la chaleur locale qui devra accroître les vents ascendants et favoriser les pluies pour une augmentation de 300 ml de précipitations en plein désert.

Or, ce verset évoque bien sûr le verdoiement des oasis au cœur de déserts et non des terres arides et infertiles. Du degré de fertilité de la terre, le Coran parle également ailleurs : (Cor. p.249/4 XIII).

Les vents jouent même un rôle direct dans la production de la pluie, car le vent produit les aérosols qui iront féconder la vapeur d’eau qu’elle aura élevé avant cela en altitude pour provoquer la précipitation des gouttes formées autours des aérosols. Un détail intéressant dans la description du Coran. Plutôt assez précis dans la mesure où le but visé par cet extrait n'est pas de décrire le phénomène mais d'établir un rapport avec le spirituel et le religieux.

 

B-8. 208/6 X Des signes dans l'opposition nuit-jour sur Terre :

« Dans l’opposition de la nuit et du jour, ainsi que dans tout ce que Dieu a créé il y a des signes. »

 

Opposition, « ikhtilâf » : c'est-à-dire que la nuit et le jour s'opposent et se succèdent, se mettent dos à dos « khalf », dos-à-dos, l’un de l'autre sur la quasi-sphère terrestre. Ce mot signifie également divergence et est interprété par l’alternance des nuits et du jour dû à la rotation de la Terre. Nous ne savons pas si Muhammad voyait cela ainsi en dictant ce passage, mais le sens littéral permet une telle lecture. Le modèle sphérique de la Terre existait à l'époque de Muhammad, et plusieurs passages du Coran semblent montrer que Muhammad concevait la Terre comme sphérique...

 

B-9. 217/73 X Déluge limité (hausse des eaux à l'échelle planétaire vers - 130.000 ans) :

« Ils le -Noé- traitèrent de menteur. Nous le sauvâmes, lui et ceux qui étaient avec lui dans l’arche, desquels Nous fîmes des successeurs sur Terre. Nous noyâmes ceux qui traitaient Nos signes de mensonge. »

 

Le Coran ne fait nulle part mention d'un Déluge qui aurait exterminé toutes les espèces vivantes, même si Noé est dit avoir été commandé de charger des couples de toutes sortes d’espèces suivant le Coran –nous allons étudier plus loin la question sémantique de cette question de chargement d’espèces comme un homme moyen pouvait le concevoir au Moyen-Âge. Au contraire, cette inondation aurait visé, selon les versets coraniques, les seuls mécréants et n'a pas couvert les montagnes, mais a plutôt pris les humains au dépourvu là où ils vivaient avant qu’ils aient eu le temps de gravir quel que mont : (Cor. XI : 38-44). La rationalité toute simple du Coran semble avoir épuré le récit biblique dans ces aspects incohérents. Scientifiquement, la quantité d’eau existant sur Terre, dans les profondeurs et dans l’atmosphère n’est pas en capacité de recouvrir les montagnes, ni d’y détruire les écosystèmes entiers. La destruction des êtres vivants n’est pas décrite dans la version coranique comme cela est le cas dans la version Biblique. La différence n’est pas négligeable puisque, comme nous allons le voir, toutes les affirmation du Coran sont scientifiquement parlant possibles en théorie, contrairement aux affirmations différentes dans la Bible : (Genèse ; VII : 17-24). Des versions encore différentes existent également chez nombre d’autres civilisations avec encore d’autres variantes ; nous allons analyser ici la version coranique.

Les études croisées en paléontologie, en génétique et en géologie concordent pour situer l’apparition de la race Homo sapiens sapiens au Paléolithique moyen aux alentours de la Mer Rouge. Une inondation notable aurait-elle donc eu lieu à cette époque ? Eh bien, oui. Des spécialistes ont constaté qu’il y aurait eut une périodicité d’environs 100.000 ans d’une ère glaciaire à l’autre depuis 1.650.000 ans. Même plus, il a été vérifié que les eaux des mers et océans se sont élevées assez fort justement vers -130.000 ans, ce qui a dû inonder le pourtour de la mer Rouge où se trouvaient apparemment les humains à cette époque, puisque les premiers fossiles d’hommes modernes se trouvent par là.

Ce souvenir a en théorie pu être conservé oralement par plusieurs civilisations à travers le Monde, depuis l'Afrique et la Chine, jusqu'aux Amérindiens. Le langage existait bel et bien à l’époque des premiers hommes selon les spécialistes, tant les linguistes, que les anthropologues ou les paléontologues. Donc l’Homme moderne aurait subi un resserrement génétique sur Terre il y a environs 150.000 ans vers la fin de la glaciation de Riss. Alors que l’Europe était encore sous les neiges et que les tropiques sous l’équateur subissaient une certaine sécheresse. Environs 15.000 années plus tard, les glaciers ont fondu de sorte que les zones de basse altitude aux pourtours des points d’eaux où devaient se situer nos ancêtres - pour subvenir à leurs besoins en eau - auront été submergées. Une inondation ayant eu lieu à cette époque, alors que les eaux avaient grimpé progressivement vers l’intérieur des côtes habitées par les hommes a pu causer de solides pertes aux individus d’alors. Cela aurait-il donc marqué les premiers hommes de par l’ampleur universelle de cette montée des eaux, au point que sa mémoire est restée à travers nombre de civilisations allant des Mayas aux Sumériens. Le Coran suggère ailleurs comme les oreilles des sages en ont conservé la mémoire oralement ; (Cor. LXIX : 11-12).

Un autre aspect émouvant du Coran, est que dans sa rationalité typiquement bédouine, il fait un portrait des premiers hommes à travers la figure noachique, de sorte que l’ensemble des caractéristiques qui sont attribuées aux premiers hommes dans le Coran correspond avec cette période évoquée plus haut.

Certaines caractéristiques attribuées aux hommes du temps de Noé, Abel et Caïn, se trouvent à des époques plus ancestrales, mais elles sont toutes réunies la première fois à cette période précise chez les Homos sapiens sapiens. L’usage des pierres de lapidation : (Cor. p.372/116-20 XXVI) remonte par exemple déjà chez Homo erectus suivant une découverte à Dmanisi, des galets retrouvés dans un cite de cette région de la planète datent de plusieurs centaines de milliers d’années et ils ont été transportés depuis une rivière située alors à des centaines de kilomètres de l’endroit où ils ont été découverts. Ce qui témoigne qu’ils ont été emportés par Homo erectus ? Mais les rites funéraires apparus avec Caïn, selon les écritures, datent de l’apparition de l’homme moderne dans cette période, ainsi que les habits, les talismans, le langage élaboré qui se voit dans une organisation pour la chasse. Nous allons traiter de ces domaines plus amplement plus loin. De telles coïncidences sont sans doute en relation avec plusieurs points, d'abord le Coran parle très peu des premiers ancêtres, donc peu de probabilité de glisser dans des anachronismes, ensuite le style très critique et rationnel pour ne pas tomber dans le ridicule explique la simplicité des versets concernés, enfin, il faut penser que Muhammad dans son inspiration et enseignant le Coran aux arabes devait avoir longuement médité sur ce que les premiers hommes auraient dû vivre dans des conditions précaires ?

La standardisation de la finalisation litturgique de la Bible par les massorètes est tributaire de l'influence érudite hellénisante et de la déportation à Babylone, ce qui explique de nombreuses convergences entre le récit biblique et les mythologies du Proche-Orient, babyloniens et sumériens. Les israiliyyat dans lesquelles se fondra la version coranique sont des midrashim des israélites ayant fui Canaan avant et pendant la déportation et ont sans doute joué un rôle dans la charpente du contexte littéraire du Coran. Y compris dans le récit de Noé.
 

B-10. 219/90 X Tsunami pour Moïse ?

« Et Nous ouvrîmes la mer pour les enfants d’Israël. »
 

Certains scientifiques avides de démontrer certains récits miraculeux de l'exode ont élaboré une théorie sur l'explosion du Santorin pour expliquer nombre d'événements relatés dans la Bible. Sans évidement soutenir une telle thèse invérifiable sans doute, il est permis de penser qu'un Tsunami aurait pu produire un effet comparable si un séisme eût été produit à cette époque dans la mer Rouge ou en Méditerrannée. Il s’agit dans tous les cas d’un miracle attribué à Moïse. L’explosion du Santorin date du règne en Égypte des hyksôs, il est stupide de chercher le passage de la mer rouge des israélites à cette date . Mais un autre séisme aurait probablement pu, en principe, produire cela à l’époque de Ramsès II. L’idée d’un Tsunami dû à un séisme sous-marin dans le fond de la Mer Rouge ou de la Méditerranée n’est pas interdite, mais cette hypothèse relève de la pure fiction. En fait la mer Rouge fait plus ou moins 2.250 kilomètres de long et 250 kilomètres de large avec une profondeur atteignant par endroit jusqu’à 300 mètres et elle est située à la conjonction de la plaque africaine et de la plaque eurasiatique donc une zone de risques sismiques potentiels. Lors d’un tsunami les eaux s’enfoncent en profondeur au niveau de l’épicentre du séisme, puis remontent en altitude pour se lancer vers les côtes. La période où les eaux descendant aurait pu permettre à Moïse de traverser le Jourdain qui se retirerait. Cela est une explication possible mais absolument invérifiée. Sachons que les vagues d’un Tsunami sont parfois si raides qu’elles ont une forme comparée par les spécialistes à un mur élevé, qui peut atteindre une quinzaine de mètres de haut et théoriquement beaucoup plus encore, voir ; (Cor. XVI : 63) : « Alors Nous révélâmes à Moïse : ‘’Frappe la Mer de ton bâton !’’. Elle se fendit à ce moment et chaque versant devint tel une montagne, énorme. ». Sans soutenir une telle thèse formellement, nous l'avons exposée par souci d'exhaustivité.

 

B-11. 231/81-82 XI Pluie d'argile et ville renversée de fond en comble :

« Alors les Anges dirent : ‘Nous sommes certes des émissaires de Ton Seigneur. Jamais ils ne pourront t’atteindre. Prend ta famille à un moment de la nuit. Et que nul d’entre vous ne se retourne en arrière. Excepté ta femme qui sera atteinte de ce qui doit frapper les autres. Ce qui les menaçait les atteignit à l’aube. L’aube n’est-elle pas proche ? Et, lorsque vint Notre ordre, Nous rendîmes ses hauteurs aux profondeurs, et fîmes pleuvoir sur elle en masse, des pierres d’argiles se succédant les unes les autres, portant une marque connue de Ton Seigneur ! »

 

Un cataclysme de ce genre peut de fait s'expliquer par un séisme très violent ou par la violence de l'éveil d'un volcan et ne semble plus aussi impensable qu'à l'époque où le Coran a été rédigé. Il existe différents types de volcans. Souvent les volcans produits ont une origine ponctuelle (volcans centraux), un des deux types de volcans centraux est conique avec une pente rapide et est constitué principalement de projections de matériaux solides que les volcanologues appellent tephras ou ejectas. Les ejectas sont faits de roches magmatiques plutoniques comme le granite ou le gabbro provenant des profondeurs de la terre à l’origine de l’argile –comme ce qui est mentionné dans le Coran- qui constitue la plus grande partie de l’écorce terrestre. Les tephras peuvent avoir une taille variable passant de l’état de cendres aux scories et jusqu’à des lapilli. Le bruit d’un volcan peut atteindre des distances phénoménales. L’explosion d’un volcan sur l’île de Krakatau –Indonésie- en 1883 aurait été entendue dans un périmètre de 5000 kilomètres à la ronde. Le mouvement de l’air donnerait parfois l’impression d’un cri strident.

La description du Coran est fantastiquement réaliste. La cité peut avoir été recouverte d’éjectas et de cendres très rapidement comme décrit dans ce passage. Un volcan peut recouvrir une ville par plus de 100 mètres de matériaux divers. Le bruit est évoqué également dans un autre passage ; (Cor ; XV : 73-74).

De même, l’ordre supposé de Loth à sa femme de ne pas se retourner en arrière est intelligent, compte tenu d'un phénomène connu actuellement. Devant la vue d’un événement choquant, la personne est figée et ne bouge plus. Cela est connu pour la personne qui voit une voiture s’approcher d’elle par exemple. L’instinct n’est pas la seule cause à cela. Lors d’un choc émotionnel, le cerveau sécrète de l’adrénaline et des corticoïdes, à cause d’un excès d’angoisse et de stress, ce qui à la longue produit une inertie et une accélération du rythme cardiaque ainsi qu’une augmentation de la tension artérielle qui deviendraient -in fine- handicapants comme décrit pour la femme de Loth qui s’étant retournée aurait pu si cet événement a vraiment eut lieu dans la réalité, être frappée des ejectas comme les autres. La Bible dit que la femme de Loth devint une colonne de sel (Genèse ; 19 : 26). Les projections d’ejectas n’étaient pas mentionnés dans la Genèse ni le bruit du volcan : y sont décrits du souffre et du feu ainsi que de la fumée. Ce qui est observable de l’extérieur en fait. Car le volcan produit de la fumée et du magma en feu qui sent le souffre sur un périmètre extrêmement large et après l'événement. Enfin, selon les études statistiques les phénomènes sismiques et volcaniques semblent effectivement se dérouler le plus souvent vers l’aube -comme ce fut donc le cas pour la cité de Loth-, sans doute à cause des effets de marrées ? L’influence de l’attraction de la lune sur la tectonique des plaques n’est plus un secret. Elles influenceraient par l’agitation des océans les mouvements sismiques. Il faut croire que les juifs de Médine étaient en possessions orale ou écrite d'un récit dont Loth ou un autre témoin de ce genre de cataclysme aurait pu être un témoin ayant survécu. Peut-être est-ce la version bédouine du récit biblique ?

 

B-12. 249/4 XIII Tectonique des plaques et érosion. Terres juxtaposées de qualités variables.

« Et sur la Terre, il y a des parcelles voisines les unes des autres, des jardins de vignes de céréales et de palmiers, en touffes ou espacés, arrosé de la même eau, mais que Nous rendons supérieurs les uns aux autres dans leur goût. Voilà bien là des signes pour des gens qui raisonnent. »

 

La tectonique des plaques, les glissements de terrains et l'érosion font effectivement parfois que deux terres juxtaposées ne sont pas identiquement constituées. L'un des deux sols peut même être fertile et l'autre stérile. Nous connaissons la question des glissements de terrains, cela n’est pas une superstition. C’est en datant les terrains par régions sur base de la radioactivité de certains éléments qui s’y trouvent que les archéologues ont développé les moyens de datation des cites de fouilles par la datation des terrains de fouilles - géochronologie.

D’un point de vue de l’agriculture aussi ce passage donne une leçon, ceci est un encouragement à étudier ces terres de plus près. La fameuse terra pretta amazonienne distribuée par parcelles à travers l’Amazonie n’est-elle pas étudiée dans maints laboratoires pour ses propriétés quasi surnaturelles. Il y a également des différences d’une espèce d’arbre fruitier à l’autre, mais ce verset semble évoquer la différence de terrains juxtaposés.

Les vignerons connaissent la variation de la fertilité des parcelles voisines. Mais le fait que les montagnes bougent lors des séismes ils l’ignoraient bien, à l’époque de la compilation du Coran : (Cor. XXVII : 87-88) : « Et le jour où Nous soufflerons dans la Trompe, tous ceux qui sont dans les cieux et tous ceux qui sont sur Terre seront effrayés - sauf ceux que Dieu épargnera. Et tu verras les montagnes, que tu crois figées, marchant comme marchent les nuages. » ; (Cor. XCIX : 1-5) : « Quand la terre tremblera d’un violent tremblement, et que la terre fera sortir d’elle son fardeau, et que l’homme dira ‘qu’a-t-elle .’, ce jour-là elle contera son histoire ! ». Les montagnes que les hommes croient figées bougent très lentement, mais elles bougent plus vite en cas de séismes. Dans un hadith, on décrit Muhammad expliquant cela de façon étonnante. El-Bukhârî. Le début de la création. Hadith rapporté par abû Sa’îd : « Il y eut chez les enfants d’Israël un homme qui en avait tué quatre-vingt-dix-neuf ; après quoi il s’en alla à la recherche d’un Hermite demandant : - ‘’Puis-je encore espérer la rédemption ?’’ A quoi l’Hermite répondit : -‘’Non.’’ Sur quoi l’homme tua l’Hermite et tomba sur un homme qui lui conseilla : -‘’Rends-toi dans tel pays’’. La mort toucha l’homme en route l’homme étant orienté vers le pays. Sur cela les Anges de Miséricorde et de châtiment discutaient sur ce qu’il fallait faire. Dieu révéla à ce pays de s’en approcher et à celui derrière de s’en éloigner. Et dit aux Anges de mesurer la distance entre les pays et l’homme se trouva plus près de sa destination d’un empan ! Dieu pardonna le meurtrier. ». La surface de la terre n’est pas stable à grande échelle. Le sol bouge et nous sentons occasionnellement des séismes. Ce n’est pas parce que nous ne sentons pas les plus petits mouvements qu’ils n’existent pas. La tectonique des plaques étant ignorée à l’époque de Muhammad il peut sembler à priori fantastique voire miraculeux qu’il évoque ainsi un mouvement de régions de façon si naturelle. Mais il faut sans doute chercher ici encore une explication beaucoup plus simple et banale. Il faut savoir que pour un arabe, qui traverse souvent le désert en caravanes, le relief est tout sauf immuable. Il n'est pas insensé de concevoir qu'un puissant séisme fasse bouger les montagnes plus fermes.

 Pour en arriver à la théorie de la tectonique des plaques il a fallu attendre que le cartographe, Francis Bacon (1561-1626), aie remarqué les similitudes entre l’est du continent sud Américain et l’ouest du continent Africain, après de grands voyages d’exploration. Au XVIIIe siècle, Alexander von Humboldt (1769-1859), un naturaliste et explorateur allemand, allait faire le lien entre les côtes est de l'Amérique et les côtes ouest de l'Afrique, qui semblent pouvoir s'emboîter. Alfred Wegener (1881-1930) établira seulement définitivement la dérive des continents.

 

B-13. 250/12 XIII Eclairs (crainte espoir) et nuages lourds :

« C’est Lui Qui vous fait voir l’éclair -vous inspirant crainte et espoir- ; et Il créée les nuages lourds. »

 

Les nuages lourds et sombres décrits ainsi sont manifestement des cumulo-nimbus qui tels des montagnes marchant dans l’atmosphère, présentent même parfois à leur faîte un voile, évoquant une enclume, il s’agit de nuages glacés. Ces nuages qui produisent la grêle et l'orage, comme en témoigne leur lent cheminement dans le ciel, sont en effet lourds comme ils contiennent beaucoup de cristaux de glace dont l'électricité est précisément le produit des frottements. Le tonnerre est un espoir car il annonce la pluie et inspire la crainte car il peut déclencher le feu et la mort. Nous avons fait plus précisément une analyse des divers types de nuages ailleurs.

 

B-14. 250/13 XIII La foudre a un mouvement aléatoire imprévisible par l'homme.

« Le tonnerre Le glorifie par sa louange, sous l’effet de sa crainte. Et Il lance les foudres dont Il atteint qui Il veut. »

 

La foudre suit une trajectoire variable qui n'est pas prévisible par l'homme car elle suit des lois non linéaires. Rien d'innovant dans cette description évidement. Un orage qui se dédouble peut atteindre une cible et le second s'arrêter avant de toucher une autre cible. Les mécanismes qui dirigent les éclairs demeurent en partie inconnus. Le verset ne dit pas qu’il nous est impossible d’attirer l’orage vers un point, avec un laser par exemple, ou avec un paratonnerre. Il explique les orages comme étant sous l’ordre de Dieu. La foudre tue annuellement nombre de gens encore actuellement. Un éclair se déplace à près de 40.000 km/s et correspond à une différence de potentiel qui peut atteindre 100 millions de volts. La température de l'air atteint autour d’un éclair environ 30.000°C. Mais tous ceux qui sont touchés par l’éclair ne meurent pas forcément.
 

B-15. 259/32 XIV L'eau provient des cieux :

« Dieu ! C’est Lui Qui a créé le ciel et la Terre, et Qui du ciel a fait descendre l’eau. »

 

L’eau terrienne est arrivée sur la planète, alors que nous n’en trouvons pas autant sur la lune et sur beaucoup de planètes ? En fait l’eau proviendrait à 10 % de comètes et pour le reste d’astéroïdes. Nous avons déjà étudié ce sujet dans le chapitre traitant de l’astronomie.

 

B-16. 261/45 XIV Le repeuplement des cités détruites :

« Et vous avez habité les demeures de ceux qui s’étaient fait du tort à eux-mêmes. Il vous est apparu en toute évidence comment Nous les avions traités et Nous vous avons cités des exemples. »

 

D'un point de vue scientifique les cités détruites sont à déconseiller comme elles se trouvent dans des zones à risques soit à cause de la tectonique des plaques, soit à cause d'un volcan, soit à cause des sous-sols radioactifs. Pour les arabes qui vivent presque décrochés du temps, un tel constat doit presque être évident ? En tout cas, ce qui est critiqué dans le verset est interdit dans la réalité physique sous peine de subir la même chose que les anciens. L’oubli de ces cataclysmes prenant fort longtemps, il arrive qu’un volcan soit mort entre temps, mais les failles tectoniques sont très « stables » à très grande échelle.

 

B-17. 261/46 XIV Un stratagème qui ferait bouger les montagnes de leurs places.

« Ils ont certes comploté. Or leur complot est inscrit auprès de Dieu même si leur stratagème était assez puissant pour faire s’effondrer les montagnes. »

 

Actuellement, des scientifiques travaillent sur des projets hors normes pour tenter d’aller puiser des métaux précieux et de l’énergie dans les fin fonds de la planète. Cela pourrait provoquer des changements dans l’écorce terrestre et éventuellement faire bouger les montagnes de leurs places. Étonnant de décrire une telle image pour l'époque. Plusieurs hadiths et des versets parlent de la marche de montagnes.

Lors du grand tsunami de la fin de l’an 2004, certains spécialistes ont supposé que la catastrophe aurait très bien pu être due à une arme électromagnétique existante entre les mains de superpuissances, cette arme consiste à envoyer des ondes de chocs réguliers depuis un satellite vers une région précise de l’océan provoquant, de la sorte, progressivement de grandes vagues pouvant influencer la tectonique des plaques. Mais il semble qu’il s’agissait d’un phénomène naturel pour le tsunami de 2004.

 

B-18. 263/19 XV L'érosion et les montagnes ancrées :

« Et quant à la terre, Nous l’avons fournie ; et y avons ancrés des masses rocheuses ! Et Nous y avons fait pousser toute chose harmonieusement proportionnée. »

 

La Terre s'est formée et a été fournie, déployée en trois dimensions par la collision d'astéroïdes.

L’érosion à la surface de la Planète et la formation des montagnes sont en relation intime et il n'est pas étonnant que les deux choses soient si souvent citées en parallèle. Les plaques tectoniques sont un peu comme des tapis roulants. Elles sortent des profondeurs de la Terre au niveau des dorsales océaniques, sont poussées graduellement et s’enfoncent au niveau des zones de subduction où elles croisent d’autres plaques tectoniques. A la conjonction se dressent des chaînes de montagnes. La Terre –l’écorce terrestre- s’étend donc littéralement et des montagnes s'ancrent dessus. Le verset est conforme au phénomène en question. Mais il faut tenir à l'oeil que dans l'environnement désertique de la presqu'île arabique, c'est le sable qui s'étale avec des vents puissants. Le concept d'une écorce terrestre étant bien sûr ignoré à cette époque.

Les mouvements des plaques tectoniques provoquent en pratique la fragmentation des roches superficielles et produisent les montagnes à leurs conjonctions. Le rôle de la tectonique dans la diversité biologique est tout autant incontestable, notamment au sujet de l’enrichissement des espèces diverses au fil du temps. L’isolement des espèces par les chaînes de montagnes et le relief en général est justement suivi de la diversité des espèces. Dans l'environnement coranique, il faut concevoir les oasis au milieu des sables qui verdissent.

 

B-19. 266/73-4 XV La pluie d'argile dure :

« Alors, au lever du soleil le Cri les saisit. Et Nous renversâmes la ville de fond en comble et fîmes pleuvoir sur eux des pierres d’argile dure. »

 

Cela est possible lors d'un séisme très violent qui peut propulser des roches très importantes à des centaines de mètres de haut. Le Coran s'arrête de façon assez remarquable sur de pareils cataclysmes. Il se peut aussi que cela se produise par l'explosion d'un météore dans l'espace qui enverrait cela vers la Terre. Cela ne relève donc pas de superstition mais d’un phénomène réel ayant vraiment lieu sur notre planète. Nous avons développé ce point ailleurs.

 

B-20. 269/15-6 XVI Le rôle des montagnes dans la stabilité de l’écorce terrestre :

« Et Il a implanté des montagnes dans la terre pour qu’elle vous maintienne -de façon stable. »

 

Le Coran utilise différents termes pour désigner les montagnes le mot Tûr (étymologie : atteindre) qui signifie un mont, le mot Jibâl (étymologie : former, mêler les éléments entre eux, pétrir, plier, agglomérer) qui signifie une montagne, et le mot Rawâsi (étymologie : ferme, mouiller l'ancre, maintenir le pied ferme) qui désigne les massifs.
 

Genèse du relief montagneux

La formation des chaînes de montagnes dans les zones de subductions. Observez le prisme d’accrétion qui va donner la future chaîne de montagnes.

 

La formulation alqaynâ fîha rawâsiya an tamîda bihim correspond effectivement à la façon dont se forme une montagne. Puisque les chaînes de montagnes se forment dans les zones de subduction où une plaque tectonique s’enfonce sous l’autre et descend vers les profondeurs de la Terre. A la conjonction de deux plaques tectoniques ou de deux masses de croûte continentale évoluant l’un dans la direction de l’autre, en général, la plaque la plus dense glisse sous l’autre. La plaque du dessus agit comme une sorte de rabot et racle l’autre plaque et une montagne se forme par plissement le long de la zone de contact sujette à de terribles puissances géologiques. La montagne a également une racine profonde d’environs vingt fois la hauteur de la montagne, et le fléchissement et l’accumulation en largeur de la surface visible de la montagne est compensée de façon isostatique par cette racine immense.

Les montagnes se forment suivant principalement trois règles. Soit, il s'agît d'un ancien volcan, soit d'un morceau d'une plaque tectonique qui glisse sur une autre. Sans oublier la théorie géosynclinale : les dépôts de sédiments qui se déposent dans un creux de l'écorce terrestre forment une montagne. Dans tous les cas, les montagnes se forment en s’ancrant dans les profondeurs de la Terre, et elles équilibrent les mouvements tectoniques en les ralentissant. Les forces horizontales sont freinées par l’élévation de la montagne en altitude et par son élargissement horizontal. Un volcan libère de l'énergie en surface qui doit diminuer l’énergie produisant les mouvements tectoniques, une montagne qui se trouve coincée entre deux plaques doit encaisser les chocs et diminuer les mouvements. Cela a été vérifié par des sismologues français, au sujet des Alpes, les ondes de chocs étaient coincées dans les vallées, comme dans un caisson. Faute de quoi elles traverseraient la surface de la Terre comme les vagues sur l’Océan. Cette description du Coran est très saisissante. On a de la peine à concevoir comment Muhammad devait expliquer ce passage surprenant.

 

B-21. 286-7/49-51 XVII Le cycle des roches :

« Ils disent : - Est-ce qu’une fois que nous serons devenus ossements et poussière, nous serions vraiment créés de nouveau ?- Dis leur : -Devenez pierre, ou fer. Ou ce qui croît en vos poitrines (ce que vous concevez d’autre). »

 

Les cendres de nos corps, comme tous les autres sédiments et substances granuleuses de la Terre se transforment à la longue en roches. Selon ce passage du Coran, si la résurrection tardait, nous deviendrions de la roche, nous pensons alors de roche sédimentaire. Comme cela prendrait plus longtemps que pour se transformer en poussières le verset est vraiment original. Nous avons expliqué ailleurs que si cela tardait d’avantage, nos atomes deviendront du fer selon des lois quantiques. Voir les autres essais d'explications rationnelles supra.

 

B-22. 295/17 XVIII La Terre est sphérique :

« Tu aurais vu le soleil quand il se lève, s’écarter de leur caverne vers la droite, et quand il se couche s’approcher de leur gauche, tandis qu’eux mêmes sont là, dans une partie spacieuse de la caverne. »

 

Il faut sans doute comprendre que la caverne en question se trouverait sur une sphère, pour que le soleil s'en éloigne en se levant et s'en rapproche en se couchant. Il peut en effet selon cela se trouver à l'opposé de Médine sur le globe. A moins qu'il s'agisse d'un lapsus ? Mais ne l'aurait-on pas corrigé ? Le verset doit donc s'adresser à Muhammad, situé en Arabie: « Tu aurais vu le soleil . quand il se lève ». L’événement doit-il donc se dérouler à un endroit où le soleil se retire en se couchant à Médine, et d’où il s’éloigne en se levant à Médine. Nous y reviendrons plus largement dans le chapitre traitant de la chronologie.

 

B-23. 299/47 XVIII Séismes et mouvement des montagnes :

« Le jour où Nous ferons marcher les montagnes et où tu verras la terre nettement (ou bien, dénudée) »

 

Ce verset est l'un des plus intrigants du Coran d'un point de vue explicatif. En effet, il lie manifestement les séismes au mouvement des montagnes. Ce qui a été établi comme étant exact qu'après de longues recherches et investigations. Le Coran évoque les séismes de la fin des temps ailleurs : (Cor. XCIX : 1-8). Le mouvement des montagnes va accompagner les séismes pendant la fin du monde. Mais peut-être que notre esprit moderne nous induit en erreur. Un séisme ne déplacerait-il pas naturellement des montagnes, même lentement ?

Le soleil deviendra plus grosse et irradiera la surface de la Terre, faisant fondre les montagnes comme des glaçons glissant lentement. La surface de la Terre se lissera alors par gravité et les montagnes marcheront. La terre sera d’autant plus dénudée qu’il n’existera plus de végétaux ni de constructions humaines. A l’échelle humaine, la surface visible sur les distances accessibles à l’œil humain apparaîtra dénudée en chaque point. Vu de l’espace, la Terre sera lissée ayant fondu à proximité du soleil et étant érodée par les vents solaires. Mais l'image coranique décrit-elle vraiment ce genre de choses ou sommes nous dans une erreur d'interprétation ?

 

B-24. 311/90 XIX La terre se fend des fois lors de séismes sur des kilomètres :

« Peu s’en faut que les cieux ne s’entrouvrent à ces mots, que la terre ne se fende et que les montagnes ne s’écroulent. »



 

Fissure de l'écorce terrestre après un séisme

Fissure du sol, à la suite du séisme d’une amplitude de 9,2 sur l’échelle Richter en Alaska en 1964.


Parfois, lors de séismes, il arrive que le sol se fende et cela dans des proportions parfois étonnantes et impressionnantes. Ce passage du Coran décrit la destruction de la planète censée se dérouler avant la résurrection.

 

B-25. 312/6 XX Ce qui existe dans les sous-sols :

« A Lui appartient ce qui est dans les cieux, sur la Terre, ce qui se trouve entre eux et ce qui se trouve sous le sol humide. »

 

Le Coran évoque qu'il existe autre chose que le ciel et la Terre sur laquelle nous marchons. Sous nos pieds existent des tas de choses. Notamment, il y aurait dans le noyau de la planète assez d’or pour recouvrir la surface totale des terres qui ne sont pas submergées par les océans. Selon un hadith d’abû Hurayrah, Muhammad aurait expliqué que certaines personnes injustes enterrées verront les sept couches de la Terre les engloutir vers le fond de la Terre –cité chez el-Bukhârî. Cette description est intéressante, car elle rappelle certaines observations modernes.

La Terre est faites de couches superposées de terres que l’érosion a étalées au fil du temps. Sous l’écorce terrestre -la croûte- existent de même de multiples couches de caractéristiques diverses nommés : discontinuité de Mohorovicic, Manteau supérieur, asthénosphère, manteau inférieur, discontinuité de Gutenberg, noyau externe et noyau interne. Cette subdivision n’est pas arbitraire, mais il existe d’autres subdivisions citées dans certains ouvrages spécialisés.

 

B-26. 319/105-7 XX Le devenir des montagnes : fin de la vie du soleil.

«  Et ils t’interrogent au sujet des montagnes. Dis : ‘Mon Seigneur les dispersera comme de la poussière et les laissera comme une plaine dénudée dans laquelle tu ne verras ni tortuosité ni dépression’. »

 

Selon le Coran telle devrait être la fin des montagnes. Et qu'en dit la science ? L’hydrofracturation réduirait les aspérités des roches lors de violentes érosions selon des études faites par un géologue de l’université de Toronto du Canada, Russel Pysklywec. Celui-ci s’est penché sur les Alpes du Sud, une chaîne de montagnes située sur une île au sud de la Nouvelle-Z&eafont-weight: normal4Lucida Sans, sans-seriffont size=#39;il s class=nbsp;cute;lande, où l’érosion extrême réduit d’un centimètre par an la croûte. L’érosion y est en fait si intense que la plaque qui plonge sous l’autre a été dépourvue de ses aspérités au point que la lave qui doit repousser les roches d’autant que le degré d’érosion superficielle par la poussée d’Archimède n’agit plus. Même les séismes n’y existent plus. Les plaques coulissent avec un minimum de frottements de sorte que le relief en sort aplati. L’érosion ne se réduit plus à diminuer la surface de la chaîne de montagne mais agit en profondeur sur les plaques tectoniques. Sur la planète Vénus qui possède une surface étonnement plane, c’est la température élevée par un effet de serre puissant qui aurait stoppé de la sorte la tectonique des plaques. Il n’est pas exclu que le réchauffement de notre planète aboutisse de la sorte à l’aplanissement de sa surface d'une façon comparable à ce qu'entend ce passage du Coran.


 

Poussée d'une montagne




 

Avec une érosion faible, le manteau parvient à remonter de sorte à élever la montagne d’autant qu’il perd de sa masse.





 

Effet de l'érosion sur le relief d'une montagne




 

Avec une érosion violente, la plaque plongeante glisse contre l’autre fidèlement, sans que la montagne ne puisse grandir de nouveau.

 

Au rythme des précipitations sur l’île étudiée, les Alpes en Europe n’auraient besoin que d’un demi million d’années pour s’aplanir. Or, le réchauffement climatique global et les pluies acides vont sans doute provoquer l’augmentation du degré d’érosion. Mais à l’heure actuelle, la géophysique n’a pas de données suffisantes susceptibles de pouvoir expliquer le devenir des montagnes de façon convaincante.

 

B-27. 332/2 XXII Avortement et séisme.

« Le jour où vous le verrez, toute nourrice oubliera ce qu’elle allaitait, et toute femelle enceinte avortera de ce qu’elle portait. Et tu verras les gens ivres alors qu’ils ne le sont pas. Mais le châtiment de Dieu est dur. »

 

Il va sans dire qu'un séisme violent peut provoquer une fausse couche. En outre, il est connu actuellement que si un humain est ébranlé longtemps –comme pendant un séisme violent– il aura une démarche vacillante semblable à celle d’un ivrogne. La cause est désormais connue, l’équilibre est réalisée par le contenu du limaçon dans l’oreille interne : si nous subissons un déplacement violent, le contenu des limaçons se trouble et nous fait perdre l’équilibre. La perte de l’équilibre chez les alcooliques est, elle, due sans doute à une inhibition des zones du cerveau qui assurent notre équilibre.

 

B-28. 336/31 XXII Un homme qui tomberait de haut sur terre :

« Soyez exclusivement acquis à la religion de Dieu ; Ne Lui associez rien. Car quiconque associe à Dieu, c’est comme s’il tombait du ciel et que les oiseaux le happaient ou que le vent le précipitait dans un abîme très profond. »

 

A quoi ressemblerait un homme qui tomberait de haut ? Probablement que l'accélération de la pesanteur pourrait en faire des petites miettes que les oiseaux carnassiers n'auraient presque plus à mâcher. L’accélération de la pesanteur fera que plus l’homme tombe de haut, plus son corps pèsera lourd au moment du contact avec le fond. Al-Kindi (H. 179-251) étudiait la chute des corps bien avant Isaac Newton (M. 1642-1727), même s’il n’a pas eut de succès à l’époque.

 

B-29. 338/47 XXII Un Jour chez Dieu serait comme mille ans - Temps géologiques et astronomiques.

« Et ils te demandent de hâter le châtiment. Jamais Dieu ne manquera à sa Parole. Cependant, un jour auprès de Ton Seigneur est comme mille ans de ce que vous comptez. »

 

Nous savons désormais comme les mouvements géologiques et cosmiques s'étendent sur des échelles de temps incroyables ; tout cela rend intéressant ce verset d'une façon indéniable. La dimension temps devrait donc être beaucoup moins importante pour le Démiurge. L’Univers a environs 13.000.000.000 d’années et la planète 4,55 milliards d’années. La Vie est apparue il y a environs 3,8.000.000.000 d’années et l’homme moderne il y a déjà 150.000 ans à 70.000 ans. A noter que le nombre 1000 est symbolique, mais même pris à la lettre, l’origine de l’Univers remonterait à (13.000.000.000 : 366 : 1000 =) 35.519 ans selon cette approche originale. La Terre est vieille de (4.500.000.000 : 366 : 1000=) 12.295 ans. L’homme existe depuis (150.000 : 366 : 1000=) 0,41 ans. Une approche déjà évoquée dans la Bible.

 

B-30. 339/61 XXII La pénombre et les lois de l’optique :

« C’est ainsi que Dieu fait pénétrer la nuit dans le jour, et fait pénétrer le jour dans la nuit. »

 

La Terre est une sphère, et le champ de lumière du soleil se confond dans celle de l'ombre de la Terre dans les zones où la lumière du soleil ne parvient plus complètement. Si la Terre était plate, il n'y aurait pas une telle nuance. La pénombre naît des rayons de lumière tangents et de la diffraction de la lumière qui nécessite un espace courbé : (Cor. p.458/5 XXXIX) : « . Il enroule la nuit sur le jour, et Il enroule le jour sur la nuit. ». Cette observation est donc plutôt ingénieuse.

 

B-31. 340/65 XXII Dieu soumettant aux hommes tout ce qui est sur Terre :

« N’as-tu pas vu que Dieu vous a soumis tout ce qui est sur Terre, ainsi que le vaisseau qui vogue sur la mer par son ordre ? »

 

Nous pouvons dompter jusqu'à nombre de lois physiques. Ce verset est une source d'inspiration étonnante.

Le chavirement des bateaux dans le fameux triangle des Bermudes serait dû au méthane solide qui se trouve en abondance dans la région. En se diluant dans les eaux, elle modifierait la densité de l’eau et ferait couler les bateaux. Tandis qu’en s’évaporant elle ferait flamber les moteurs chauds des avions et les ferait chuter.

 

B-32. 343/18 XXIII L'eau tombe en même quantité chaque année (16.000.000 de tonnes par seconde) - Elle aurait pu s'échapper dans l'espace :

« Et Nous avons fait descendre l’eau du ciel avec mesure. Puis Nous l’avons maintenue dans la terre, cependant que Nous sommes bien capable de la faire partir. »

 

Pour cerner le poids de ce passage du livre, il faut un moment se mettre dans la peau d'une personne qui vit dans un pays aride où parfois il ne pleut pas des années durant. Point de vue scientifique, si la gravité sur la Planète avait été moindre, l'eau aurait pu s'évader de son champ gravitationnel par petites quantités jusqu'à ce qu'il n'en restât plus sur Terre. La lune ne peut pas garder d'atmosphère par exemple. La perte de l’eau dans les zones de subductions est récupérée avec une légère perte par des mécanismes géophysiques. Comme la température du soleil est fort stable et la rotation de la Terre aussi, la quantité d'eau qui s'évapore et la quantité d'eau qui tombe sous forme de précipitations est également très stable au fil des années. Mais est-ce bien cet équilibre là qui est visé dans ce passage ? La Terre fait revenir les eaux évaporées selon certains exégètes interprétant le verset : (Cor. p.591/11 LXXXVI).

 

B-33. 354/35 XXIV Un verset mystérieux, l'ampoule fonctionne sans feu – une particularité de la bioluminescence :

«Dieu est La Lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une -certaine- niche où se trouve une lampe. Cette lampe est dans un récipient de cristal et ressemble à un astre de grand éclat dont le combustible vient d’un arbre béni : un olivier ni oriental, ni occidental dont l’huile semble éclairer sans même que le feu y touche. Lumière au-delà de la lumière. Dieu guide vers Sa Lumière qui Il veut. Dieu propose aux hommes des paraboles. Dieu est Savant de toute chose ! »

 

L’Olivier est un arbre qui pousse dans certaines latitudes aux pourtours de la mer Méditerranéenne d’Est en Ouest, comme le précise le verset. Il existe des oliviers dans les régions au climat méditerranéen et une espèce d’olivier existe en Afrique du Sud et est nommé O. Laurifolia. L’huile d’olive a une capacité élevée à refléter la lumière. L’Olivier est considéré comme arbre béni chez les Chrétiens.

Si ce verset en fait bien parle de Dieu, il est cependant potentiellement une source d'idée pour concevoir une production de lumière sans combustion. L’ampoule électrique rappelle cette description et une huile bioluminescente pourrait permettre de réaliser une telle lampe éclairant par la bioluminescence. L’emmagasinement de la lumière du soleil dans un corps bioluminescent pour la distribuer dans la nuit est désormais possible avec certaines techniques modernes.

Plusieurs plantes ont d’ors et déjà été génétiquement modifiées pour devenir bioluminescentes. La culture d’une plante semblable dont l’huile ayant cette propriété pourrait servir à produire une lampe comme l'objet décrit symboliquement dans ce verset.

Peut-on, enfin, voir dans ces versets un lien avec les descriptions du Dr. Moor au sujet des témoignages de gens cliniquement annoncés comme étant morts concernant la Lumière Resplendissante qu'ils ont vu psychiquement pendant ce lapse de temps –voir son livre intitulé La vie après la vie. Ainsi que, comme cela est décrit en Égypte Antique et explicité par des paroles rapportées par ibn Abbas, concernant la séparation de l'âme du corps pour un voyage vers l'Arche Divin, et la traversée des portes célestes ? Selon un verset, l'âme quitterait le corps chaque nuit pour aller sous le Trône et revient si le temps de vie n'a pas été achevé : (Cor. p.463/42 XXXIX). Nous reviendrons avec une lecture plus terre ) terre plus loin.

 

B-34. 355/40 XXIV L'obscurité des abysses des océans - Al Niño - vagues superposées, eaux profondes et nuages :

« (Les actions des mécréants) sont encore semblables à des ténèbres à l’intérieur d’une mer profonde : des vagues les recouvrent, vagues au dessus desquelles s’élèvent d’autres vagues, sur lesquelles il y a d’épais nuages. Ténèbres entassées les unes sur les autres. Quand quelqu'un étend la main, il ne la distingue presque pas. »

 

Les eaux des océans sont ténébreuses dans les grandes profondeurs du fait que l'eau filtre les différentes fréquences des ondes lumineuses à mesure que nous descendons dans de grandes profondeurs. La couleur rouge disparaît, ensuite l’orange, le jaune, le vert et le bleu. Aux plus grandes profondeurs, il fait parfaitement noir. Nous ignorons à quelle profondeur les anciens ont pu plonger en apnée, et Muhammad ne parle probablement pas d'une exp&´rience personnelle, mais des plongeurs ont réussi à plonger à plus de 200 mètres de profondeur en apnée. Le degré d'impuretés des eaux peut rendre les profondeurs plus ou moins éclairés...

Après les ténèbres des profondeurs le Coran parle bien de vagues. Il faut savoir qu’il existe des vagues dans les grandes profondeurs. Les vagues en surface surplombent les vagues des profondeurs que les spécialistes ont découvertes. Il est bien sûr exclu d'affirmer que c'est ce sens qui serait visé par ce passage, même si une lecture contemporaine permet une telle comparaison de façon surprenante.

Quant aux vagues et aux nuages qui les surpassent en hauteur, ils nous rappellent comme les séismes des plaques sub-océaniques provoquent des débits de vagues qui atteignent en se cumulant plusieurs mètres de haut sur les plages –jusqu’à 30 mètres.

Ce passage établit également un lien entre les nuages et les mers, nous lisons : « Des vagues les recouvrent, vagues au dessus desquelles s’élèvent d’autres vagues, sur lesquelles il y a d’épais nuages. ». Les phénomènes d'El Niño et l'El Niña nous ont de fait montré le lien entre les océans et l'atmosphère dans les phénomènes atmosphériques. D'ailleurs les nuages se forment principalement sur les mers et océans par évaporation. Cette observation est donc originale dans toute sa simplicité.

Ce verset semblerait également sous entendre le froid glacial des grandes profondeurs, puisqu’il parle de sortir la main d’un endroit. Les vents violents refroidissent l’air selon un principe basé sur l’accélération. Une autre intuition cohérente qui a encore une fois soulevé le zèle de nombreux concordistes en quête de miracles dans le Coran.

 

B-35. 355/43 XXIV La puissance et la force de la grêle :

« N’as-tu pas vu que Dieu pousse les nuages ? Ensuite Il les réunit et en fait un amas et tu vois la pluie sortir de leur sein. Et Il fait descendre du ciel de la grêle provenant des nuages semblables à des montagnes. Il en frappe qui Il veut et en écarte qui Il veut ! Peu s’en faut que l’éclat de son éclair ne ravisse la vue. »

 

L’intérieur d'un nuage est plus froid étant protégé par un écran vers l’extérieur. En fait, la pluie se forme bien dans l’intérieur du nuage un peu comme cela est expliqué par certains commentateurs de cet extrait du Coran. La grêle peut parfois avoir une telle puissance qu’elle peut casser des objets en tombant. La taille de la grêle peut varier. Elle va de 2 à 13 mm, et parfois plusieurs grêlons peuvent s’agglomérer et former une masse de neige et de glace pouvant être très dangereuse lors de la chute.

Les éclairs naissent par les frottements des cristaux de glaces dans ce type de nuage. L’éclat de l’éclair est assez court, faute de quoi il pourrait détruire la rétine et causer la cécité. La proximité de la grêle et de grondements sur la Terre peut expliquer naturellement un parallèle comme celui établi ici sans devoir y chercher un miracle.

 

B-36. 356/44 XXIV La nuit et le jour changent de côté (Yuqallibu) :

« Dieu inverse la nuit et le jour. Il y a là un sujet de réflexion pour ceux qui ont des yeux. »

 

Le mot yuqallibu signifie « Il inverse » ou « Il renverse ». Nous avons vu comme le Coran dit que la nuit et le jour s'opposent (ikhtilâf), ici est évoqué en outre leur changement de côté qui à réellement lieu au fil des ans en fonction de la révolution de la Terre autours du soleil et qui a relativement lieu tous les douze heures soit la demi période de la rotation réelle de la Terre dans l'espace autours de son axe imaginaire. Nous lisons bien « pour ceux qui ont des yeux » Notons que le mot yuqallibu vient d’un mot sémitique ancien qlb qui signifie le centre -geo en grec- et cœur en arabe. Soulignons que le mot géo a donné la racine des mots géographie, géologie, etc. Comme les cœurs peuvent ‘tourner’ disaient les poètes ante islamiques. Peut-être qu’al Biruni (H. 351-428) s’est fondé sur ce passage pour imaginer la rotation de la Terre cinq siècles avant Copernic ? Cependant il serait hâtif d'affirmer que ce sens était le sens visé par le Coran.

Les mouvements apparents des étoiles viennent de cette rotation de la Terre. Elles sont le résultat visible de ce changement. Si une étoile située à des millions de kilomètres de la Terre devait faire le tour de la Terre, elle devrait se déplacer à une vitesse terrifiante.
 

B-37. 364/46,53 XXV L'ombre de la Terre se projette en cône vers le ciel - Barrière hydrodynamique (tension superficielle) entre deux mers ou masses d'eau.

« N’as-tu pas vu comment Ton Seigneur étend l’ombre ? S’Il avait voulu, certes Il l’aurait faite immobile. Puis Nous lui fîmes du soleil l’indice ; de même Nous la saisissons -pour la ramener- vers Nous avec facilité. » ; « Et C’est Lui qui donne libre cours aux deux mers : L’une douce, rafraîchissante ; l’autre salée, amère. Et Il assigne entre les deux un intermédiaire et un barrage infranchissable. »

 

Ce verset est encore une preuve que la Terre est conçue par Muhammad comme étant sphérique. Car de fait, l'ombre de la planète se projette en cône d'ombre vers l'espace du côté où il fait nuit. La nuit est l’ombre de la Terre qui se projette en cône en haut vers le ciel : « . De même, Nous la saisissons -pour la ramener- vers Nous avec facilité. ». Le mot thumma signifie soit : tantôt, soit : de même. Nous avons préféré la seconde traduction qui est plus exacte ici.



 

Cône d'ombre sur la face nocturne de la Terre




 

La nuit, l’ombre de la Terre s’élance vers le ciel, vers Dieu qui la saisit avec facilité.

 

Le fait que le soleil ne reste pas stable dans le ciel vient de la forme elliptique du mouvement de révolution de la Terre. Or, elle aurait été non elliptique dans le passé. Si la Terre était située plus près du soleil et suivait son orbite circulaire, sa rotation se stabiliserait finalement et le soleil resterait comme suspendu à sa place. Comme le cas de la Terre par rapport à la lune.

Le second verset évoque peut-être bien la barrière hydrodynamique qui repousse les eaux douces d'un côté et les eaux salées de l'autre côté là où deux masses d'eau se rejoignent, nous parlons en océanographie de la tension superficielle, probablement constatée par des navigateurs de longue date. Il est très peu probable que Muhammad ait eut l'occasion de constater cela par lui-même ayant sans doute pas ou très peu voyagé en mer, mais les navigateurs arabes auront dû réaliser cette variation de salinité au golfe d'Aden (le détroit de Bab-el Mandeb) situé entre la corne de l'Afrique et la péninsule arabique. La mer Rouge est une des mers les plus salées du globe, et l'océan indien devient beaucoup moins salée. Entre les eaux salées peu profondes et les eaux douces plus profondes se forme également une barrière hydrodynamique qui sépare les eaux de façon physique. Remarquons néanmoins que le coran ne parle pas forcément du degré de salinité pour les buveurs humains, mais pour les animaux qui y vivent et les marins en buvant sans doute lors de leurs voyages en mer.

 

B-38. 384/87-88 XXVII Lien entre séisme et glissements de terrains :

« Et le jour où Nous soufflerons dans la Trompe, tous ceux qui sont dans les cieux et tous ceux qui sont sur Terre seront effrayés - sauf ceux que Dieu épargnera. Et tu verras les montagnes, que tu crois figées, marchant comme marchent les nuages. »

 

Ce verset est l'un des plus étonnants du Coran d'un point de vue explicatif. En effet, il lie directement les séismes apocalyptiques aux mouvements des montagnes et évoque même un mouvement des montagnes que nous ne sentirions pas (rappelant la tectonique des plaques). Une intuition qui a été confirmée avec des recherches et investigations. Le Coran évoque les séismes de la fin des temps ailleurs : (Cor. XCIX : 1-5). Or, il est sans doute plus raisonnable de penser plus simplement que des séismes puissants devraient faire bouger ces énormes masses rocheuses, une croyance qui peut elle fort bien remonter à l'époque de Muhammad.

A une échelle du temps planétaire, les masses montagneuses changent exactement comme les nuages, alors que nous les croyons figées. Cela s’accélère lors de séismes. Le Coran s’arrête plusieurs fois sur des séismes apocalyptiques ; Voir par exemple : (Cor. p.599/1-5 XCIX). La planète a connu selon les géophysiciens au moins quatre périodes où tous les continents se sont assemblés en un seul tout et puis se sont séparés. Et l'idée d'une période d'importants séismes n'est pas à exclure point de vue scientifique. La dernière fois les terres se seraient rassemblées au Permien -280 millions et 250 millions d’années dans le passé- et se seraient séparés au Trias -250 millions et 213 millions d’années dans le passé. Chaque période correspond avec des extinctions massives d’espèces et cela nous rappelle que les plaques Africaine et eurasiatiques sont en train de resserrer la mer Méditerranée et que des séismes importants sont attendus pour cette raison. Les continents semblent stables à l’échelle des hommes mais le relief change tel les nuages qui se forment et se dispersent dans le ciel comme le décrit merveilleusement ce passage du Coran, peut-être même de façon un peu métaphorique.

 

B-39. 395/81 XXVIII Les biens de Coré (394/76 XXXVIII) s'enfonçant en terre :

« Nous fîmes donc que la Terre l’engloutit lui et sa demeure. »

 

Il arrive qu'un sous-sol argileux soit érodé par les pluies acides et qu'un grand poids en surface fasse s'effondrer les roches de surface d'une façon irrémédiable parfois. Nous sommes témoins de ce genre d'affaissements au moins une fois dans notre vie. De tels problèmes sont connus par les ingénieurs et architectes modernes qui étudient un terrain avant de construire dessus. L’exemple de la tour de Pise est un cas intéressant. Dans un hadith, Muhammad est peint citant ainsi l’affaissement de deux régions lors des séismes apocalyptiques, un en Orient et un en Occident –Muslim, livre des signes de la fin des temps. Les biens de Coré auraient été si importants que les clés de ses coffres seraient traînées par des bêtes énormes.

 

B-40. 398/20 XXIX Paléontologie :

« Dis : ‘ Parcourrez la terre, et voyez comment Dieu a commencé la création. Puis -voyez- comme Dieu a créé la création ultime (l’homme). »

 

Ce verset encourage à rechercher de par la Terre entière la façon dont la vie est apparue pour en arriver finalement à la créature ultime qu'est l'espèce humaine. Il s'agit peut-être du premier concept historique de la paléontologie. Peut-être que quand ibn Khaldun visitait les cités dévastées et analysait les ossements, il se basait sur ces versets ? Il est même un des pionnier de la théorie transformiste. Dans son Muqaddima il suggère la diversité des vivants par des transformations (lire, John William Draper, History of the Conflict between Religion and Science, New York, D. Appleton and Co., 1881, 8e éd., 373 p.). Lire les pages 190, 842 et 885 de son œuvre traduite en français et édité par la maison d’édition Sindbad (3éme édition, 1967-1968). Si l’évolution des espèces est fondée en paléontologie et que des espèces se sont succédées, les sauts virtuels sont la règle et rien ne prouve avec certitude scientifiquement que ces subits changements soient de lentes transformations d’une espèce en une autre.

 

B-41. 403/55 XXIX Châtiment céleste :

« Le jour où le châtiment les enveloppera d’en haut et sous leurs pieds. »

 

Il semblerait bien que selon cette prophétie un objet céleste devrait nous tomber sur la tête à la fin des temps. Ce qui est craint scientifiquement depuis plusieurs années maintenant. Voir aussi ; (Cor. p.525/44-46 LII) : « Et s’ils voient des fragments du ciel tomber ils disent : - ‘ Des nuages durcis’ ; Laisse-les donc, jusqu’au jour où ils seront foudroyés. Ce jour où leurs stratagèmes ne leurs serviront en rien, et où ils ne seront point secourus. ». Comme elles produisent un bruit similaire au bruit du tonnerre, les chutes de météorites ont été associées aux orages et aux nuages jusqu’en 1803. Ce n’est qu’encore des décennies après la reconnaissance scientifiques de la possibilité de la chute de pierres du ciel situé au-delà des nuages que le fameux Meteor crater en Arizona fut imputé pour la première fois à une météorite. Il est donc réellement émouvant de trouver cette prophétie dans le Coran.

La chute périodique ou statistique d’astéroïdes importants sur Terre est étudiée maintenant dans les observatoires. Un astéroïde n’est pas tombé sur la planète depuis « trop » longtemps selon les études statistiques ; cela augmente théoriquement les risques de chute de l’un de ceux qui voyagent dans les environs de la Terre dans un futur de plus en plus proche. Expliquons ce raisonnement brièvement. Prenez une pièce de monnaie et lancez-la successivement un millier de fois, elle tombera en moyenne 500 fois sur piles et 500 fois sur face. Or, si vous analysez en détail les piles et faces, vous observerez des séries longues de piles et d’autres longues de faces. Eh bien, les probabilités de chuter sur Terre d’un astéroïde font que le retardement doit mathématiquement augmenter le risque. (Cor. XXVI : 4) : « Si Nous le voulons, Nous faisons descendre du ciel un signe devant lequel leurs nuques restent courbées. ». Mieux, ce passage susmentionné du Coran permet de conjecturer sur une certaine périodicité de chutes d'objets de ce genre ?

En outre, Muhammad expliquerait selon certains hadiths que vers la fin des temps il y aurait des pluies de pierres ; « Il y aura à la fin de cette communauté des affaissements de terrains, des transmutations (anomalies génétiques ?) et des pluies de pierres. » ; rapporté par Tirmidhî, n°418 considéré sain selon al-Albânî (Sahîh ul-Jâmi’, n° 8013). « Elle ne viendra à vous que lorsque vous verrez avant elle dix signes précurseurs : une fumée, l’antéchrist, la bête (nous en avons traité ailleurs), le lever du soleil depuis l’Occident, le retours de Jésus, les Gogs et Magogs, et trois affaissements de terrains en orient en occident et dans la péninsule arabique et en dernier lieu un feu qui surgira du Yémen (magma ?), et repoussera tous les gens vers le lieu de rassemblement. ». Il semblerait donc que selon cette prophétie de Muhammad un météore devrait chuter sur Terre à la fin des temps qui devrait être accompagné d'années de tremblements de terre, des affaissements de terrains, d'une fumée qui devrait remplir le ciel et que la durée des jours devrait être ralentie jusqu’à ce qu’un jour fasse un an –l’antéchrist surgira quand un jour fera un an, hadith rapporté selon Junâda ibn abî Umayya et selon el Nawâs ibn Sam’ân (Muslim : les signes de la fin des temps)- et- finalement le soleil devrait bizarrement naître au couchant – voire al-Bukhârî dans le chapitre : les signes de la fin des temps. Si la durée des jours se prolongeait après la chute d'un astéroïde la pluie tomberait mais la terre sera desséchée de sorte que la terre ne donne pas de végétation – une autre description presque surnaturelle en réalisme figurant chez Muslim-, la flore et en conséquence de cause la faune étant considérablement d&´truite avec la fumée empêchant la lumière du soleil d’atteindre la terre.

Le prophète évoquait en effet tout cela concernant la fin des temps, et annonçait que ces événements se succéderaient comme les perles d’un chapelet dont la ficelle rompt : Sahîh al-Jâmi’ n° 3222. Si il existe une seule prophétie crédible de Muhammad ce doit probablement être celle-ci qui est d'un réalisme étonnant.

 

B-42. 404/3 XXIX Le lieu en plus basse altitude ou le plus proche :

« Les Romains ont été vaincus, dans le pays le plus bas. »

 

Le Coran dit que le cite où se sont combattus les Romains et les Perses du vivant du prophète était le lieu le plus bas de la planète, cela a été reconnu par les géologues. La mer Morte est le lieu le plus bas en dessous du niveau de la mer, et la fameuse bataille a eu lieu dans cette région-là à plus de 300 mètres sous le niveau de la mer.

Mais le mot rendu par le plus bas peut également être compris par le plus proche. Sens sans doute visé à l'origine par ce verset ?


B-43. 408/41 XXX La corruption - le mal- humaine sur terre et mer :

« La corruption est apparue sur la terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accomplis de leurs propres mains. »

 

Ce passage est plus que jamais au paravent d'actualité. Qui a atteint avant cela les limites de l'autodestruction de la race humaine de notre époque actuelle ? Nous avons pollué les mers et l’atmosphère et certains défendent l’idée d’envoyer certains types de déchets dans l’espace ? Les débris de missiles et de bateaux coulés dans les mers et les débris de satellites qui commencent à devenir inquiétants dans l’atmosphère témoignent de l'actualité frappante de ce verset plein de sagesses. Cependant ce verset évoque probablement avant tout les guerres et massacres.

 

B-44. 409/48 XXX Les vents soulèvent les nuages - La pluie sort de l'intérieur des nuages.

« Dieu ! Il est Celui Qui envoie les vents qui soulèvent les nuages ; puis Il les étend dans le ciel comme Il veut, et les mets en morceaux. Tu vois alors la pluie sortir de leur profondeur. Puis, lorsqu’Il atteint avec elle qui Il veut parmi ses serviteurs, les voilà qui se réjouissent. »

 

Un vent est physiquement un mouvement d'une masse d'air d'une zone de haute pression vers une zone de basse pression, les vents ascendants sont appelés ‘courants’. La pluie provient bien de l'intérieur des nuages, pas de la périphérie –comme le décrit simplement ce passage- ce qui a été vérifié en météorologie. Les nuages sont classifiés selon quatre étages ; inférieur : allant du brouillard aux strato-cumulus vers 1,5 kilomètres d’altitude, moyen : les altostratus et les altocumulus situés entre environs 3 et 6 kilomètres d’altitude, supérieur : les cirrus, cirrostratus et cirrocumulus ; ou à développement vertical : les cumulus et nimbo-stratus ; ou encore les lourds et sombres cumulo-nimbus qui tels des montagnes marchant dans l’atmosphère, présentent même parfois à leur faîte un voile, évoquant une enclume, il s’agit de nuages glacés. Les nuages de ce type évoluent de 1,5 à 13 kilomètres d’altitude. Et plus récement, on a relevé un nouveau type de nuage l'asperatus : « Nous avons essayé d’identifier et de classer toutes les images de nuages que nous avons, mais il y en avait qui n’allaient dans aucune des catégories, j’ai donc commencé à penser que cela pouvait être un type unique de nuage », dira Gavin Pretor-Pinney, le fondateur de l’association Cloud Appreciation Society. Ailleurs, le Coran décrit les nuages comme évoluant du sol au ciel dans un assujettissement à Dieu : (Cor. II : 164) : « Certes dans la création des cieux et de la Terre, dans l’opposition de la nuit et du jour, (.), dans la variation des vents, et les nuages assujettis entre le ciel et la terre, en tout cela il y a un signe pour un peuple qui raisonne. ». Les nuages ont des formes et couleurs différentes en fonction de l’altitude et du type des vents, ils sont organisés par les vents : en halos, voiles, structures fibreuse, en boules organisés en groupes ou arcs de cercle, ou encore en nappes épaisses recouvrant le ciel en entier, avec les couleurs gris ou bleuté. Chaque type de nuage a ses particularités.

Les nuages donnant les pluies évoquées dans le passage étudié ici sont principalement les nimbo-stratus informes, épais et foncés. La description témoigne de beaucoup d'ingéniosité et d'un important sens de l'observation.

 

B-45. 429/9-10 XXXV : Liquéfaction (sismologie) - Chute de morceaux du ciel sur Terre.

« Ne voient-ils donc pas ce qu’il y a comme ciel et comme terre devant et derrière eux ? Si Nous le voulions, Nous ferions que la Terre les engloutisse, ou que des morceaux du ciel tombent sur eux. »

 

Parfois, il arrive que lors d'un séisme les eaux profondes remontent en surface à travers les grains en mouvement des sous-sols. Alors le sol se liquéfie littéralement et les constructions lourdes des surfaces s'enfoncent dans le sol. Finalement le sol sèche et il ne reste plus rien des grandes constructions après la catastrophe. Nous avons connu un cas de ce type à Kobe en 1995.

Parfois, des objets célestes situés sur le chemin de la Planète tombent dessus à cause de son champ d'attraction. Car deux objets s’attirent l’un l’autre avec une force directement proportionnelle au produit des masses des deux corps et inversement proportionnel au carré de la distance qui les sépare.

De nombreux témoins de tels phénomènes naturels ont existé de tous temps. Il ne faut pas chercher de surnaturel dans ces descriptions du Coran.

 

B-46. 435/9 XXXV Les vents soulèvent les nuages et les amènent - Un oasis reprend vite vie après la pluie.

« Et C’est Dieu Qui envoie les vents qui soulèvent un nuage que Nous poussons ensuite vers une contrée morte ; puis, Nous redonnons la vie à la terre après sa mort. C’est ainsi que se fera la résurrection. »

 

Les vents sont les mouvements de l'atmosphère qui soulèvent les nuages et les amènent par la voie des airs. Dans ce sens ce sont vraiment des vents qui soulèvent l'eau évaporée en surface. L’eau contenue dans l’air produite par l’évaporation des eaux de surface ou l’évapotranspiration des v&´gétaux est élevée par des vents ascendants et est organisée en altitude avant de se déplacer étant poussé par les vents et précipiter.

Le Coran évoque la rapidité à la quelle un oasis reprend vie après des pluies à maintes occasions. Mais cette réalité n'est pas exclusive aux seuls oasis, nous en avons déjà parlé – voir supra.

 

B-47. 437/27 XXXV Les roches de couleurs et les roches noires (qui absorbent la lumière) sont des témoins des origines du monde :

« N’as-tu pas vu que du ciel, Dieu fait descendre l’eau ? Puis, Nous en faisons sortir des fruits de couleurs différentes. Et dans les montagnes il y a des sillons blancs et rouges, de couleurs différentes, ainsi que des roches excessivement noires. Il y a pareillement des couleurs différentes, parmi les hommes, les animaux, et bestiaux. Parmi Ses serviteurs, seuls les savants craignent : Dieu ; Dieu est certes Puissant, Pardonneur. »

 

Le Coran distingue avec ingéniosité le noir des couleurs ici. En effet, le noir est l'absence de couleur, il absorbe les couleurs et la chaleur et n’émet plus de lumière ou très peu, mais le passage cite aussi la couleur rouge. Les couleurs de la Planète racontent son histoire géologique aux scientifiques. Le noir est la forme initiale, minérale de la planète avant l’apparition de l’eau et de la vie qui s’y est développée. Tandis que la couleur rouge est apparue tardivement, avec l’augmentation de la teneur en oxygène dans l’atmosphère. C’est l’oxydation du fer qui donne ces teintes allant du rouge à l’ocre à la Terre. Cette plage de couleurs variées qui commence avec l’eau et la végétation continue à s’enrichir chez les êtres vivants et aussi chez les hommes. Le vert est de même une couleur qui existe sur notre petite planète bleue comme elle est habitée de végétaux. Nous avons déjà cité le projet israélien Geshem, de recouvrir une grande surface de 1 km carré en noir pour réchauffer la région et appeler les précipitations, nous n’y revenons pas. Il est drôle que ce passage qui semble presque parler clairement du rôle des pluies dans les couleurs des roches s’arrête en particulier sur la couleur noire.

 

B-48. 446/4-7 XXXVII Les Orients contiennent les Occidents :

« Votre Seigneur est en vérité Unique ; Seigneur des cieux et de la Terre et de ce qui est entre eux, et Seigneur des Levants. »

 

Ce verset est encore un indice sur la conception coranique d'une forme sphérique de la Terre. Si les Orients ne comprenaient pas les Occidents, le passa´´ge deviendrait très étrange et insensé quand nous savons comme le Coran accorde tant d'importance en soulignant qu'il n'existerait qu'un seul dieu.

 

B-49. 458/5 XXXIX La nuit et le jour s'enroulent sur la sphère terrestre :

« . Il enroule la nuit sur le jour, et Il enroule le jour sur la nuit. »

 

Cela permet encore de penser que selon le Coran la Terre doit être sphérique (la Terre a une forme géodésique). Nous avons étudié ce passage plus amplement ailleurs – voir supra.

 

B-50. 460/ 21 XXXIX L'eau de pluie est acheminée vers les sources dans les nappes phréatiques :

« Ne vois-tu pas que Dieu fait descendre du ciel de l’eau, puis Il l’achemine vers des sources dans la Terre. »

 

Les eaux des précipitations s’enfoncent dans la terre perméable jusqu’à ce qu’elles soient stoppées par des roches imperméables à l’eau. Les nappes phréatiques ainsi formées deviennent accessibles, tantôt naturellement, tantôt par le forage de puits, selon la profondeur où l’eau s’est arrêtée. Comme déjà expliqué plus haut, saint Augustin décrivit le cycle des pluies déjà un siècle avant Muhammad, le fait de trouver ce genre de raisonnement dans le Coran n'est donc pas si extraordinaire. Cependant, beaucoup d'anciens croyaient que les sources avaient une autre origine que les eaux des pluies, aux profondeurs de la terre. Même le fabuleux Léonard de Vinci (1452-1519) croyait encore que l’eau souterraine était une source distincte de l’eau contenue dans l’atmosphère. el-Bukhârî rapporte que les compagnons demandèrent à Muhammad s’ils pouvaient consommer de l’eau d’un puits dont des déchets polluaient l’eau y coulant lors des pluies. Cela se trouve dans le chapitre traitant des ablutions.

L’eau a de même un second cycle dans les sous-sols, où il se perd dans les zones de subduction et ressort par des phénomènes comme les explosions de vapeurs. Le Coran semble suggérer cela ailleurs cette fois à notre réel étonnement ; (Cor. LXVII : 30) : « Dis : ‘ Que vous en semble, si votre eau était absorbée au plus profond de la Terre, qui donc vous apporterait de l’eau de source ?’. ». Si l’eau se perdait en profondeur il ne pleuvrait plus et les sources se videraient –relire le verset supra sur l’approvisionnement des sources en eau de pluie. Peut-être une crainte simplement compréhensible pour des hommes vivant dans une région extrêmement aride. Les eaux ressurgissent comme nous l’avons expliqué supra. La perte réelle est légèrement supérieure à l’eau récupérée. Mais cela ne nous menace pas à notre échelle du temps. Ailleurs le livre décrit les nuages étant situées juste au-dessus des vagues des mers et océans : (Cor. p.355/40 XXIV) et décrit brillamment que des vents les soulèvent et les poussent vers les terres habitées : (Cor. p.409/48 XXX). Pour des extraits qui n'ont pas pour but de décrire ces phénomènes, les descriptions sont plutôt réalistes.

 

B-51. 489/10 XLIII La Terre, berceau de l'humanité :

« Celui Qui vous a donné la terre pour berceau et vous y a tracé des sentiers afin que vous vous guidiez. »

 

L'idée de décrire la Terre comme un berceau est très importante ici. Il faut sans doute comprendre que le but est céleste au Paradis. Car la Terre est ainsi citée comme un endroit passager dont l'homme peut sortir pour continuer son expansion. Et en effet, plusieurs versets parlent de ce que l'Homme voudrait aller dans l'espace si il en reçoit l’autorité, as-Sultân, ou pour s’approvisionner sans s’approprier le ciel, à comprendre le Paradis. Ce qui en revanche est dit impossible c'est une conquête de l'espace comme si nous en étions les vrais maîtres ou de nous en évader avant l'apocalypse, comme analysé plus haut.

 

B-52. 490/11 XLIII L'eau arrivée du ciel avec mesure :

« Celui Qui a fait descendre du ciel de l’eau avec mesure. »

 

Par mesure, il faut bien sûr comprendre la sagesse de dieu omnipotent. Mais cela est physiquement vrai aussi. Comme la température du soleil est fort stable et la rotation de la Terre aussi, la quantité d'eau qui s'évapore et la quantité d'eau qui tombe sous forme de précipitations est également très stable au fil des années ; soit de 16.000.000 de tonnes par seconde. Nous répétons certaines explications de sorte à ce que celui qui désire avoir une explication précise sur ces versets sans connaître les autres similaires puisse y accéder, et nous nous excusons d’alourdir ainsi le contenu de notre étude critique. Notre objectif premier étant d’être exhaustif dans notre analyse critique et positiviste du Coran.

 

B-53. 496/10 XLIV Fumée et séismes :

« Eh bien ! Attends le jour où le ciel apportera une fumée visible. »

 

Les séismes peuvent produire des failles dans l'écorce terrestre et des volcans, se réveiller ; par-là de la fumée serait produite (cendres et gaz volcaniques). Ou bien les poussières soulevées par la chute d’un astéroïde peuvent expliquer un genre de fumée froide ? La région du Hijaz est une zone fortement sismique, et trouver ce genre de connaissances à l'époque dans cette région ne doit pas nous surprendre. Un hadith évoque de même la vision d'un feu surgit du hijaz en Irak. Ce qui est rapporté par des historiens, à moins que le hadith soit forgé après l'événement. Il semblerait qu'il s'agisse d'une éruption de magma.

Toutes ces choses nécessitent néanmoins de violents mouvements géophysiques. Nous avons cité dans le chapitre astronomie des paroles des compagnons à ce sujet, qui y voyaient un événement ayant eu lieu à l’époque de Muhammad. Mais le prophète précisait que les dix grands signes se réaliseront à la chaîne.

 

B-54. 499/5,12-3 XLV Un signe dans la distribution des vents - La mer est assujettie :

« De même, dans l’alternance de la nuit et du jour, et dans ce que Dieu fait descendre du ciel, comme subsistance par laquelle Il redonne vie à la terre une fois morte, et dans la distribution des vents, il y a des signes pour les gens qui raisonnent. » « Dieu, C’est Celui qui a assujetti la mer, afin que les vaisseaux y voguent, par Son ordre, et pour que vous alliez en quête de Sa grâce. »

 

Il est très amusant de noter la distribution des vents le long de l'équateur, dans l'hémisphère Nord et dans l'hémisphère sud. Nous savons aujourd'hui que la stabilité des eaux des mers est intimement liée à la force et à la direction des vents. Qui interpellent d'ailleurs les navigateurs. Sans parler de l’importance de la vitesse des vents et de la durée des nuits et jours etc. Nous en avons traité dans le chapitre astronomie.

 

B-55. 501/24 XLV Ce n'est pas le temps qui fait mourir, cela n'est qu'une illusion :

« Et ils dirent : ‘ Ils n’y a pour nous que la vie d’ici-bas. Nous mourrons et vivons et seul le temps nous fait périr ‘. Ils n’ont de cela aucune connaissance ; ils ne font qu’émettre des hypothèses. »

 

Cette approche philosophique du Coran est très séduisante. La mort est désormais démontrée être programmée par notre propre métabolisme et le temps n'a d'influence qu'un rôle de témoin. Il est établi que la durée de vie est liée à notre ADN et que le temps ne joue aucun rôle dans le processus du vieillissement et de la mort. Le temps est conçu par exemple en fonction de l’écoulement des jours et des nuits. Or, si la rotation de la Terre changeait, nous aurions des jours plus courts ou plus longs. Le temps s’écoulerait toujours à la même vitesse, mais le changement climatique pourrait accélérer notre extinction en tant qu’espèce. La durée des jours sur le autres planètes est ainsi variable : Mercure tourne sur elle-même en 87,97 jours terrestre ; Vénus en 224,70 jours ; Mars en 1 an et 321,7 jours ; Jupiter en 11 ans et 314,8 jours ; Saturne en 29 ans et 160,0 jours ; Uranus en 84 ans et 7,4 jours et Neptune en 164 ans et 280,3 jours. Alors que le temps s’écoule de façon stable à travers tout l’Univers, la durée de la vie et de la mort sur ces autres planètes ne serait pas différente pour nous. Les questionnements existentialistes existent sans doute depuis la naissance des homme et continueront d'exister jusqu'à la fin de notre espèce.

 

B-56. 518/7 L Les montagnes s'enracinent dans la Terre :

« Et la terre, Nous l’avons étendue et Nous y avons enfoncé fermement les montagnes et y avons fait pousser toutes sortes de magnifiques couples végétaux. »

 

Il a été vérifié que les montagnes ont une racine plus grosse que leur partie qui émerge en surface, ce qu'on peut effectivement imaginer en voyant une énorme masse rocheuse sur la terre meuble. Qui n'a jamais vu un agriculteur arracher un gros rocher de la Terre pour labourer ? En fait, les montagnes flottent littéralement sur le manteau de la planète suivant la loi de la poussée d'Archimède.

A la conjonction de deux plaques tectoniques ou de deux masses de croûte continentale, la plaque la plus dense glisse sous l’autre et les montagnes s’entassent le long des zones de contact. Par isostasie la montagne est soulevée vers le haut, mais la partie la plus imposante se trouve incorporé dans le manteau. Nous avons étudié plus amplement, ailleurs, la formation des montagnes en regard à certains extraits du Coran.

 

B-57. 520/44 L La Terre se fendra :

« Le jour où la terre se fendra, les rejetant précipitamment. »

 

Cela aussi est actuellement reconnu et devait très certainement être connu par les témoins de l'époque de Muhammad. Lors des séismes il arrive que la terre se fende dans de grandes dimensions lorsque les failles tectoniques atteignent la surface de la planète.

 

B-58. 521/20 LI Il y a sur Terre des preuves :

« Il y a sur terre des preuves pour ceux qui croient avec certitude ; ainsi qu’en vous-mêmes. N’observez-vous donc pas. »

 

La vie et les cristaux comptent parmi les indénombrables merveilles de la création. L'Homme s'en sert d'ailleurs comme source d'inspiration continue et invente la bionique. Il ne faut donc pas être religieux pour voir des merveilles dans la nature.

Le fonctionnement d’une cellule même suffit à défier les plus arrogants qui renient l’existence d’un démiurge selon les religieux. De même, la structure et le fonctionnement de l’œil humain constituent à eux seuls un défi pour les athées de façon indéniable, ne serait conçue la théorie de l'évolution pour expliquer cela avec tant de simplicité. Des milliers de réactions chimiques orientées à la seconde dans une cellule plus petite q’un grain de sable et un organe fait d’atomes –l’œil- qui traite et condense la simple lumière sans la troubler, se suffit à une fraction du message qu’il retraite pour calculer l’ensemble des mouvements, formes et couleurs d’une façon extraordinaire, voilà de quoi méditer. La science ne pourra jamais démontrer l'existence de dieu, et n'a pas cette fonction de toute façon. Mais elle permet d'élargir les horizons des fidèles des religions de par le monde, comme souligné dans ce passage coranique.

 

B-59. 522/48-9 LI Les changements des reliefs et la vie sont liées, suggestion l'évolution vers une reproduction sexuée ?

« Et la terre, Nous l’avons parsemée. Nous sommes si bon à orienter. Et de toute chose, Nous avons formé deux éléments de couple. »

 

La Terre s'est formée par l'orientation d'astéroïdes qui l'ont parsemée. Et elle est elle-même entraînée dans l'espace. Dans ce passage le livre établit un lien simple entre les êtres vivants et leur milieu. Un fait beaucoup plus important que ce qui en semble à priori. Selon les recherches en biologie, la vie a évolué au gré des mouvements tectoniques qui ont isolé des groupes d'espèces pour leur tracer des formes différentes dans l’évolution des organismes vivants. Les mouvements produisent aussi de nouveaux sédiments indispensables pour le maintien de la vie sur Terre. 

Un autre point qui est d'une grande importance pour la prolifération des êtres vivants qui est également évoqué dans ce passage est la reproduction sexuée. Les animaux comme les végétaux ont évolués vers une reproduction sexuée qui a favorisé la diversité des formes de vies. Puisque l’apport de deux génomes pour les descendants enrichissait les espèces de génération en génération.

Nous n’avons pas de certitude sur les archétypes des végétaux et des animaux qui auraient fait évoluer ces deux règnes vers le privilège de se reproduire principalement de façon sexuée. Selon les données paléontologiques, chacune de ces formes d’organismes vivants aurait adopté la reproduction sexuée parallèlement aux autres formes d’organismes vivants, permettant la stabilité et les variétés actuelles.

 

B-60. 523/5-10 LII Les mers s’évaporeront - Le ciel sera agité d’un tourbillonnement - Les montagnes marcheront vite :

« Et par la voûte élevée. Et par la mer portée à ébullition. (.) Le jour où le ciel sera agité d’un tourbillonnement, et où les montagnes se mettront en marche. »

 

Cette description du Coran est saisissante, car elle se rapproche curieusement des prévisions scientifiques sous plusieurs aspects. Lorsque le soleil s'approchera de son terme, il se rapprochera de la Terre en devenant une géante rouge, cela dans 7,67 milliards d’années. Et déjà dans 1,6 milliards d’années, les mers et les fleuves s'évaporeront en effet selon les estimations simplifiées obtenues par l’union des efforts de recherches de James Kasting –université du Michigan- et Ken Kaldeira –du Lawrence Livemore laboratory. Les deux experts ont fait une projection probable de l’avenir le la planète en tenant compte de données connues telles que : les conditions physico-chimiques nécessaires à la vie, le cycle du carbone, l’évolution du soleil et le volcanisme, etc. Ainsi, nous savons que la lune s’éloigne de la Terre très lentement. Cela modifie la vitesse de rotation de la planète. Il se peut que dans un futur moins éloigné, la Terre subisse, à cause de cela, des températures très importantes. Les mers s’évaporeront quand la température atteindra des niveaux allant jusqu’à 100°C – cela est donc affirmé par des spécialistes comme expliqué supra. Il faut comprendre, probablement, pas l'allusion aux mouvements des montagnes le rôle les séismes importants censés survenir dans le futur, d'après plusieurs passages du Coran.

Nous avons déjà analysé l'idée d'un ciel tourbillonnant comme cela devait être compris à l'époque de Muhammad, nous n'y revenons pas ici.

 

B-61. 525/35-6,44 LII La chute de météorites provenant de l'espace :

« Ont-ils été créés depuis rien, ou bien seraient-ils eux-mêmes les créateurs ? Ou ont-ils créé le ciel et la Terre ? (...) Et s’ils voient des fragments du ciel tomber ils disent : - ''Des nuages durcis''; Laisse-les donc, jusqu’au jour où ils seront foudroyés. »

 

Ce passage rappelle aussi comme des morceaux du ciel tombent quand des objets situés aux environs de la Planète sont attirés par son champ magnétique et gravitationnel. Fait observé par les ''étoiles filantes'' évoquées dans plusieurs passages du Coran. Le Coran revient à maintes reprises sur ce phénomène. Cet extrait du Coran menace donc les lecteurs d'être foudroyés par la chute de morceaux du ciel, autres que la grêle. Un cataclysme de ce type pourrait véritablement provoquer à lui tout seul la plupart des événements catastrophiques de la fin des temps cités à travers le Coran : séismes, mouvement des montagnes, fumée visible, fissure de la terre, etc.

 

B-62. 529/9-15 LIV Les eaux du ciel et de la terre se rejoignant :

« . Nous ouvrîmes les portes du ciel à une eau torrentielle, et fîmes jaillir la terre en sources. Les eaux se rencontrèrent selon un ordre -naturel- qui était déjà décrété dans une chose. »

 

Nous avons déjà expliqué ailleurs que la conception du cycle de l'eau semble plutôt assez précise dans le Coran. Ici, un lien entre les eaux des profondeurs et les eaux du ciel est établi pour conforter la légende de Noé. Un phénomène pas si incohérent que cela en fait. Les eaux des profondeurs ressurgissent au niveau des dénivellations et les eaux du ciel tombent sous forme de précipitations. Le climat fait que les territoires où il pleut peuvent changer en fonction de l’orientation des vents, de l’emplacement des montagnes etc. Or, d’un territoire à un autre, les sous-sols peuvent se regorger de plus ou de moins d’eau. Si les pluies tombent dans des sous-sols qui peuvent en avaler plus, cette eau sera plus difficile à extraire des grandes profondeurs, sauf si une faille par exemple fait passer les eaux vers la mer etc. Les géophysiciens pensent que la hausse des mers peut s’expliquer par la rareté des pluies dans les calottes glaciaires qui ne se régénéreraient donc pas assez vite. Leur fonte augmentant le volume des mers la quantité de pluies ailleurs sera inévitablement augmentée et les sols rengorgés d’eau devront déborder. Les eaux souterraines surgissent parfois violemment par des explosions de vapeurs. Ici, le livre sacré évoque une inondation catastrophique où les eaux du ciel et des profondeurs se rejoindraient, une image originale. Nous avons déjà souligné le rationnel du Coran face au mythe du Déluge universel qui n'évoque pas le recouvrement des montagnes ou la fin des espèces animales. Il se peut que la version du déluge du Coran soit celle des bédouins, la plupart des peuplades ont une version propre de cette légende.

 

B-63. 532/19-20 LV Barrière hydrodynamique :

« Il a donné libre cours aux deux mers pour se rencontrer ; il y a entre elles une barrière qu’elles ne dépassent pas. Des deux vous tirez des perles et des coraux.»

 

Ce passage évoque les barrières hydrodynamiques repoussant les eaux douces d'un côté et les eaux salées de l'autre côté là où deux masses d'eau se rejoignent.

 

Vue sous-marine du détroit de Gibraltar

Une vue en coupe du détroit de Gibraltar, chaque zone a un degré de salinité différent. Les eaux de la méditerranée plongent dans les eaux de l’Atlantique et perdent leur salinité en se diluant dans les eaux de l’Atlantique.

 

La suite de ce passage est également intéressante. Car les perles proviennent tant des eaux douces que des eaux salées. Il est donc exact que les coraux et perles proviennent des deux types d’eaux.

Le corail que nous croyions exister uniquement dans les eaux chaudes a révélé sa présence depuis quelques siècles dans les mers froides, nous en trouvons notamment la Grande Barrière de corail aux côtes Nord-Est de l’Australie, dans la Mer de corail, une mer de l’Océan Pacifique. Les études sur le degré de salinité des eaux ont prouvé que la salinité des eaux varie en fonction de la température des eaux, même pour certains fleuves. Des coraux existent également au confluent-même de la Méditerranée et de l’Océan Atlantique le long de la péninsule ibérique. Une coïncidence heureuse évoque les perles et le corail dans les deux « mers ». Mais il est en fait possible de comprendre que la perle et le corail se trouvent dans les deux mers mais pas les deux dans les deux types d'eau. Nous avons précisé plus haut que les navigateurs arabes connaissaient la variation de la salinité de l'eau de mer par leur navigation au-delà du golfe d'Aden.

 

B-64. 536/68-70 LVI L'eau salée et l'effet de serre :

« Voyez-vous l’eau que vous buvez ? Est-ce vous qui l’avez fait descendre du nuage ? Ou en sommes Nous le responsable ? Si Nous voulions, nous la rendrions salée. »

 

Les eaux de pluies sont désalées par l’évaporation, le sel reste en bas et l’eau remonte en altitude étant distillée. Nous lisons ailleurs que les eaux de sources sont alimentées par la pluie, (Cor. p.460/ 21 XXXIX) : « Ne vois-tu pas que Dieu fait descendre du ciel de l’eau, puis Il l’achemine vers des sources dans la Terre. ». Ces processus ont déjà été imaginés par Saint Augustin avant le Coran, cela n'est pas si extraordinaire. Les eaux salées de la mer sont désalées par l’évaporation et nous arrivent épurées de leur sel. Les eaux de pluie sont aujourd'hui d’un goût saumâtres du fait que le ciel contient des gaz divers. La chimie de l’atmosphère a ainsi changé de façon catastrophique. Il serait incohérent de voir ces détails dans le texte coranique, qui remonte au VI e siècle. C'est plutôt une menace venant d'un Dieu omnipotent.

 

B-65. 541/25 LVII Le fer vient de l'espace :

« . Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une force redoutable. »

 

Selon l'astrophysique moderne, le fer ne peut pas avoir été produit dans le système solaire, il doit s'être formé dans une étoile géante pour avoir une telle masse atomique. Le fer situé au cœur de la planète aussi provient de l'espace car le soleil ne peut pas l'avoir produit avec sa faible énergie. Peut-être faut-il comprendre par ces versets que la force du fer vient du ciel ? Nous nous sommes arrêtés à ce sujet dans la partie traitant de l’astronomie.

 

B-66. 559/12 LXV Sept Terres habitées par des espèces humanoïdes :

«Dieu a créé sept cieux, et autant de terres. Entre-eux, la révélation descend, afin que vous sachiez que Dieu est en vérité Omnipotent et que Dieu embrasse tout chose de son savoir. »

 

Ce verset parlerait de sept planètes habitées par des humains et leurs prophètes semblables à Abraham, selon ce qui est rapporté par ibn Abbas dans l'exégèse du Coran, avec une source considérée fiable selon Bayhaqî (H. 384-458) -spécialiste musulman en science du hadith et dont la parole est considérée comme une preuve chez les chaféistes- et que reprend notamment ibn Kathîr dans son exégèse du Coran. Il s'agit donc d'une véritable tradition musulmane. Rappelons-nous que le Coran évoque l'existence d'espèces animales à travers les sept cieux : (Cor. p.486/29 XLII). Le sens littéral de ce verset aussi va dans ce sens ; le Coran évoque donc bien de la vie ailleurs. L’immensité du Cosmos rend cette approche d’ibn Kathîr par Bayhaqî et remontant par les hadiths à Muhammad fort cohérent. Mais il faut préciser que cette croyance en l'existence d'être vivants ailleurs n'a pas de réelle profondeur philosophique.

Il faut différencier ces sept Terres des sept terres souterrains également rapportés par la tradition musulmane. Muhammad dit effectivement selon un hadith d’el-Bukhârî, volume 3, Livre 43, Numéro 632: Rapporté par Said bin Zaid: « Le Messager a dit, "Quiconque usurpe le bien d’autrui injustement, son cou sera encerclé par les sept terres jusqu’au jour de la résurrection.’’ ». Une autre tradition originale pas liée à ce passage du Coran, étant donné que scientifiquement la planète est faite de couches superposées les unes sur les autres, cela jusqu’au noyau très chaud au cœur de la Terre. Néanmoins, ce hadith présente une étrange ressemblance avec une croyance des jaïnistes hindous figurant dans le Tattv?rtha S?tra (M. 200 à 400), correspondant justement moralement aux cinq Voeux principaux qui sont exposés à travers un dialogue entre Mahavira (-599 à -527), fondateur du jaïnisme et l'un de ses disciples:

  1. Ne pas exercer de violence.

  2. Ne pas mentir.

  3. Ne pas voler.

  4. Ne pas commettre d’impureté en matière de sexe.

  5. Ne pas devenir matérialiste.

Les sept terres infernales décrites de façon métaphorique où les morts souffrent de plus en plus sont nommés dans le Tattvartha Sutra : 1) Ratnaprabha, 2) Sharkaraprabha, 3) Balukaprabha, 4) Pankaprabha, 5) Dhamaprabha, 6) Tamahprabha et 7) Mahatamahprabha. Lorsque les disciples de Muhammad arrivèrent en Inde ils traitèrent les Hindouistes comme un peuple similaire aux Juifs et Chrétiens ayant reçu un livre mais s’étant égarés. Les temples furent maintenus et ils ne furent pas maltraités pour leur religion car l’islam interdit la conversion forcée : (Cor. II : 256) : « Point de contrainte à la Religion. ». Cependant les massacres des hindouistes par les conquérants turcs est l'une des plus sanglantes de l'histoire.

 

B-67. 564/ 30 LXVII Et si les eaux s'enfonçaient dans les profondeurs de la terre.

« Dis : ‘ Que vous en semble, si votre eau était absorbée au plus profond de la Terre, qui donc vous apporterait de l’eau de source ?’. »

 

Cette crainte devait sans doute hanter nombre d'arabes nomades en quête d'une seule goutte d'eau. Cela est effectivement arrivé sur Mars et aurait pu se passer sur Terre aussi. Selon une découverte de géologues japonais, de l'eau est engloutie constamment dans les zones de subduction. La quantité d’eau absorbée dans les zones de subduction serait tout de même supérieure à la quantité récupérée par d’autres mécanismes géophysiques : volcanisme, geysers etc. Effectivement, Shigenori Maruyama, un scientifique japonais travaillant à l’Institut de technologies de Tokyo, s’est penché sur la question de la perte d’eau en direction du magma au niveau des zones de subduction. En fait, la quantité d’eau absorbée le long de ces zones par les minéraux comme le lawsonite fait qu’en plongeant sous une autre plaque tectonique, une certaine quantité d’eau se perd progressivement. Selon le chercheur japonais, la quantité d’eau qui ressurgit depuis les profondeurs et l’apport des météorites seraient inférieurs à la quantité qui se perd. Selon les estimations, les océans cèderaient 1,12 milliards de tonnes d’eau au manteau par année. Tandis que la quantité d’eau surgissant depuis les profondeurs du manteau serait de 0,23 milliards de tonnes. Selon ces calculs, il faudrait 1.000.000.000 d’années pour que toute l’eau de surface se perde dans le manteau, comme le suggère avec crainte ce passage du Coran. Date assez éloignée pour que nous ne soyons pas menacés.

 

B-68. 566/44 LXVIII La fin des temps :

« Laisse-moi donc avec ceux qui traitent Mes signes de mensonges ; Nous allons les mener graduellement par où ils ne savent pas ! »

 

Indépendamment de toute eschatologie, la fin du monde est bien une attente désormais fondée sur des données scientifiques. L'homme sera probablement un des éléments qui amorceront la fin de sa propre espèce. Les perturbations climatiques sont par exemple le résultat de notre propre avidité et imprudence. Nous avons étudié ailleurs des versets et hadiths qui annoncent que des chutes d’astéroïdes devraient provoquer à la chaîne et graduellement, des perturbations cataclysmiques, des séismes, une fumée recouvrant tout le ciel, des affaissements de terrains, désertification, etc. Qui risquent vraiment d'en advenir, et qui sont des menaces du Coran c'est vrai surprenantes. Cependant, même si ces menaces pourraient réellement avoir lieu, il n'est pas certain que l'homme aura réussi &` provoquer sa propre fin déjà bien avant.

 

B-69. 580/8-11 LXXVII Montagnes pulvérisées fin du soleil :

« Quand donc les étoiles seront effacées ; et que le ciel sera fendu, et que les montagnes seront pulvérisées. »

 

Les étoiles qui sont situées loin dans l'espace laissent dans l'espace-temps une trace lumineuse de leur existence qui continue de se propager même après que celles-ci arrivent à leur terme. L'image du Coran est très belle et suggère mystérieusement ce phénomène. Cette extinction est due au fait que la lumière produite par les étoiles continue son long chemin dans l'espace à une vitesse de 300.000 kilomètres par seconde - la vitesse de la lumière. Donc quand une étoile meurt, son image continue d’exister dans l’espace jusqu’à ce que la lumière qu’elle a dégagée nous atteigne : après quoi elle s’efface –un peu comme ce qui est suggéré dans ce verset. Contrairement aux croyances anciennes, le Coran ne décrira pas la chute des étoiles sur Terre mais leur extinction, leur transformation en poussières. Qui correspond de fait aux attentes modernes.

Les groupes de galaxies s’éloigneront les uns des autres jusqu'à former des espaces séparés, et l’Univers « se déchirera » de la sorte. Plus loin dans le temps, des trou noirs se désagrègeront et disperseront de la matière dans l’espace-temps de notre univers. Nous avons déjà dit ailleurs que même si cette description du Coran paraît évoquer cette déchirure gravitationnelle, il faut probablement en comprendre l'extinction des étoiles qui présenteraient dans le ciel des genres de fêlures. Parce que les régions de l'univers au-delà de la Voie Lactée étaient simplement ignorées à l'époque de Muhammad.

Les montagnes devraient sans doute subir des secousses violentes lors des séismes violents qui sont évoquées dans d’autres versets, ce qui devait provoquer leur destruction en poussières. Ce qui est très loin des prévisions scientifiques concernant la fin des montagnes en fait. Selon les données scientifiques, dans le futur, le soleil va se rapprocher de la Terre en grossissant pour devenir une géante rouge et les vents solaires vont agresser les montagnes de la planète. Elles vont plus tard fondre littéralement sous l’intense chaleur dégagée par le soleil qui va élever la température sur Terre au point d’amener les roches en fusion et faire s’évaporer les mers, cela durant des millions d’années. Par gravité, la surface de la planète va se lisser et ressembler à un immense océan de lave sans monticule et sans creux. Après quoi, le soleil devra commencer à se rapetisser et laisser la Terre se refroidir. Nous avons développé la théorie de l'hydrofracturation des plaques tectoniques au niveau des zones de subduction supra. Nous n'y revenons plus.

 

B-70. 582/ 6-7 LXXVIII Les montagnes ont des racines plantées dans la terre :

« N’avons-Nous pas fait de la Terre un lit, et les montagnes tels des piquets. »

 

Les montagnes ont bien une racine selon les géologues. Le fait de trouver une information de ce type dans le Coran n'est encore une fois pas si choquant en soi. Un homme de culture moyenne peut très bien imaginer que cette masse immense s'enfonce dans la terre en profondeur, comme les gros rochers arrachés par les agriculteurs pour labourer leurs terres. La racine d'une montagne fait néanmoins environs 20 fois la taille de la partie visible et rend la montagne stable. Fait étonnant tout de même, le Coran établit une relation entre les montagnes et les séismes qui ne se trouve pas dans d'autres croyances selon nos recherches. Le Professeur F. Press est sûrement l’un des plus éminents géologues à confirmer scientifiquement que les montagnes jouent un rôle de stabilité de l’écorce terrestre. Voir aussi les versets : (Cor. LXXVII/27), (Cor. LXXVIII/7) et (Cor. LXXIX/32) et les explications données à leurs sujets.

La terre forme un lit de sédiments et de roches divers au pieds des montagnes. Elle s’étale par l’érosion des roches en surface sur les plaques tectoniques et forme une couche nommée croûte par les géologues. Dans les déserts, les mouvements de la terre comme un lit au pied des montagnes nous permettent de nous représenter la conception de Muhammad à la lecture du Coran.

 

B-71. 584/31 LXXIX L'eau surgie des profondeurs de la Terre :

« Et quant à la Terre, après cela Il l’a étalée ; Il a fait sortir d’elle son eau et son pâturage. »

 

En réalité, l'eau précédemment arrivée sur Terre depuis l’espace serait remontée en surface sous forme d'hydrogène et d'oxyg&`ne pour reprendre la forme d'eau liquide à température ambiante. Elle allait jouer un rôle dans la tectonique des plaques. Toute la matière assemblée sur Terre par les collisions de météores et d’astéroïdes a fondu et les éléments ont subis une d&´cantation, les plus lourds descendant au cœur de la planète (fer et nickel) et les plus légers remontant en surface. Ainsi l’eau est sortie des profondeurs de la Terre sous forme d’hydrogène et d’oxygène avant la tectonique des plaques, elle a joué un rôle dans le refroidissement de la Terre en surface et joue un rôle clé, désormais étudié en géophysique, dans la tectonique. Le Coran affirme donc dans ce passage que l'eau serait surgie des profondeurs de la Terre. On y lit encore que les végétaux aussi sont sortis de la Terre.

La matière organique découverte en masse sur titan et qui est composé de Tholins (=boueux), contient des molécules extrêmement complexes qui diluées dans l’eau donnent des acides aminés. Elles seraient produites depuis le méthane surgissant des volcans. Si cela est exact, la végétation terrienne et ses prédécesseurs, les cyanobactéries vielles de plus de 3,5 milliards d’années capables de photosynthèse, seraient surgies des profondeurs de la Terre tout comme l’eau en surgit sous forme d’hydrogène et d’oxygène : « Et quant à la Terre, après cela Il l’a étalée ; Il a fait sortir d’elle son eau et son pâturage. ». L’eau parvenue sur Terre par l’espace a été retirée des profondeurs de la Terre de même que la matière des êtres vivants peuplant la Terre. Il est remarquable que la vie est apparue sur Terre pendant que des phénomènes volcaniques puissants y agissaient selon les géologues.

 

B-72. 584/31-2 LXXIX L'eau a précédé les montagnes :

« Il a fait sortir d’elle -la Terre- son eau et son pâturage ; et quant aux montagnes (actuelles), ils les a ancrées. »

 

Le Coran suggère l'eau avant les montagnes dans ce passage. Cela est encore une des merveilles de coïncidence intuitives dans le Coran. En effet, il faut que l'eau existe sur Terre pour générer la tectonique et qu'ensuite les montagnes puissent se former et puis ralentir et s’ancrer. Le magma souterrain qui sort en surface a besoin d’eau pour former le graphite de l’écorce terrestre, car sans eau cela est improbable. La Terre aurait même été une quasi-sphère (presque) entièrement couverte d'eau il y a de cela plusieurs milliards d'années. C'est en étudiant les zircons que nous avons vérifié que l'eau existait sur Terre à une époque extrêmement précoce, vers seulement 100.000.000 d’années après sa formation. John Valley, de l’université de Wisconsin des Etats-Unis a retrouvé des zircons vieux de 4,3 milliards d’années aux monts Jack au nord de Perth en Australie. Les ancêtres des végétaux étaient des êtres unicellulaires dont le plus ancien retrouvé est une algue (cyanobactérie) datée à plus de 2.800.000.000 d’années. En fait dans le sud-ouest du Groenland, à Isua et à Akilia, des roches sédimentaires dont l’étude a révélé que les proportions en 12C et 13C ont été trouvées qui suggèrent une activité photosynthétique de façon crédible déjà vers 3,85 milliards d’ann&´es.

Une grande partie de l’écorce terrestre pourrait être constituée de la collision de la planète qui forme la lune actuellement, il y a de cela 4,53 milliards d’années. Les continents ont dus se former à partir de 4,40 milliards d’années. Nous avons étudié supra la façon dont se forment les montagnes. Suivant Hervé Martin, géochimiste de l’université de Clermont-Ferrant, nous possédons des roches vieilles de 4 milliards d’années mais avant cela nous ne possédons plus rien, que des zircons.
 

B-73. 591/11 LXXXVI Le ciel qui fait revenir ?

« Par le ciel qui fait revenir ! Et par la terre qui se fend (germination).»

 

Nous lisons bien dhât er-radj’ avec le mot radj’ dérivant du mot rudjû’ signifiant revenir, retours. Tabari interprète ce passage d'aprrsquo;eau remonte en altitude ``font-weight: normalès Abdullah ibn Abbas, Mujahid, Qatadah et Dahhak comme la formation sans relâche de nuages et de la pluie dans le ciel. L’atmosphère est sous l’effet d’un champ d’attraction qui fait que les objets qui sont dans un périmètre proche de la terre ne s’échappent pas de celle-ci. Les nuages, les oiseaux et nombre de choses ne parviennent pas à s’en aller de la sorte. L’eau qui s’évapore sur terre et s’élève revient de cette sorte pour arroser la terre sous forme de précipitations,/p´ comme stipulé dans ce passage. Un phénomène sensible qui est cité par les anciens exégètes, le ciel étant décrit comme faisant revenir la pluie vers les hommes d'après Tabari.

 

B-74. 599/1-5 XCIX Séisme : la Terre contant son histoire géologique et biologique en révélant son contenu :

« Quand la terre tremblera d’un violent tremblement, et que la terre fera sortir d’elle son fardeau, et que l’homme dira ‘qu’a-t-elle .’, ce jour-là elle contera son histoire. »

 

Il faut comprendre probablement que les morts surgissent de la Terre. En fait, cette image est presque surréaliste car il faudrait en fait que les mouvements de la Terre qui s'entrouvre fassent ressurgir les roches et poussières et font s’échapper des gaz des grandes profondeurs qui permettraient bel et bien à des spécialistes de mieux comprendre l'histoire géologique de la Planète ; et qui, en faisant ressurgir les fossiles, permettraient à des paléontologues de mieux comprendre son histoire tant d’un point de vue géomorphologique que d’un point de vue paléontologique. Les sous-sols cachent des traces de l’histoire de la Terre.

 

B-75. 601/3-4 CV Accélération de la pesanteur :

« ... et envoyé sur eux des oiseaux par volées, qui leur lançaient des pierres d’argile. »

 

Si vous lancez un objet de très haut, il devient si lourd en touchant la Terre qu'il pourrait transpercer même la carapace d'une tortue. Les vautours chassant de cette façon devaient être connus au temps de Muhammad. Certaines espèces de rapaces utilisent cette loi physique pour tuer leurs proies.

Al-Kindi (H. 179- 251) étudiait la chute des corps bien avant Isaac Newton (M. 1642-1727), même s’il n’a pas eut de succès à l’époque.


 

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